30000 personnes fuient les raids à idleb
Les bombardements du régime syrien et de son allié russe sur Idleb ont fait plus de 30 000 déplacés, a mis en garde L’ONU hier, craignant la « pire catastrophe humanitaire » du 21e siècle en cas d’offensive contre l’ultime grand bastion insurgé de Syrie. Située dans le nordouest syrien, la province d’idleb et les territoires rebelles adjacents ont été ces derniers jours la cible des bombardements à l’artillerie du régime de Bachar al-assad et des frappes aériennes de Moscou. Ces violences sporadiques ont fait des morts parmi les civils et touché hôpitaux et autres structures médicales, selon l’observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), au moment où Damas et son allié russe brandissent la menace d’une offensive contre la région frontalière de la Turquie. L’ONU et des organisations humanitaires tirent la sonnette d’alarme concernant l’ampleur d’une catastrophe humanitaire en cas d’offensive à Idleb.