La Commission scolaire des Rives-du-saguenay doit changer
Le ministère de l’éducation exige l’application de 23 mesures correctrices
SAGUENAY | (Agence QMI) Une restructuration majeure s’amorce à la Commission scolaire des Rives-du-saguenay.
À la suite d’une vaste enquête amorcée en octobre 2017, le ministère de l’éducation exige des changements dans les pratiques au sein de l’organisation.
Un plan d’action, comprenant 23 mesures correctrices demandées par le ministère, a été adopté mardi soir lors de la séance du conseil des commissaires.
La commission scolaire doit notamment renforcer le cadre éthique, tant pour les commissaires que pour la direction générale.
Le code d’éthique et de déontologie des commissaires doit être revu et appliqué de façon stricte. De plus, un responsable de l’éthique sera nommé au sein de l’organisation pour assurer une surveillance.
Le ministère de l’éducation exige aussi de la commission scolaire qu’elle révise, sans délai, sa politique de prévention de la violence et du harcèlement au travail.
CONTRÔLE ACCRU DES DÉPENSES
La Commission scolaire des Rives-du-Saguenay devra aussi mieux encadrer et contrôler ses dépenses.
La vérification et l’approbation des allocations de dépenses, autant chez les élus que chez les cadres, devront être resserrées.
Le ministère de l’éducation réclame la mise en place d’une politique claire sur les frais de représentation et de déplacement du conseil des commissaires.
Chez les cadres, le nombre de cartes de crédit en circulation et la limite de ces cartes de crédit seront diminués.
Par ailleurs, l’organisation doit établir et appliquer des règles, politiques et directives pour garantir le bon fonctionnement du conseil et s’assurer que les séances du conseil se déroulent dans la transparence.
Les mécanismes de reddition de comptes de la direction générale envers le conseil doivent également être améliorés.
Le ministère de l’éducation exige que les 23 mesures correctrices soient apportées d’ici le 1er juin 2019.