Le Journal de Quebec

Becker espère retourner dans l’affilié

- ROBY ST-GELAIS

AUGUSTA, N.J. | Même s’il a officielle­ment quitté l’équipe au début du mois août pour tenter sa chance dans la Ligue mexicaine, le releveur Nolan Becker s’imprègne plus que jamais de l’ambiance éliminatoi­re chez les Capitales sans savoir ce que lui réserve son avenir dans le monde du baseball.

De retour dans l’entourage du club indépendan­t de Québec depuis quelques jours, le grand gaucher de 6 pi 6 po a fait le voyage jusqu’au New Jersey pour soutenir ses anciens coéquipier­s dans le dernier droit de la finale de la Ligue Can-am.

« Les séries sont le moment le plus important de l’année. J’ai été ici dès le jour 1 et j’ai passé la majorité de la saison avec ces gars, on a vécu plusieurs moments et c’est excitant de pouvoir être dans l’entourage de l’équipe même si je ne peux jouer », expliquait celui qui a maintenu une moyenne de points mérités de 1,59 en 5,2 manches en sol mexicain dans l’uniforme des Piratas de Campeche.

OBJECTIF CAMP

Pompier par excellence en 2017 grâce à 24 sauvetages, Becker s’était résigné à revenir à Québec en début de campagne après avoir été libéré par l’organisati­on des Royals de Kansas City avec lesquels il s’alignait au niveau A fort. En 22,1 manches, il a poursuivi sa domination en relève en conservant une mpm de 1,61 tout en protégeant 11 victoires.

Le natif de New York espère qu’une nouvelle équipe des majeures lui donnera un coup de fil avant le début des camps d’entraîneme­nt.

« Si je peux obtenir une invitation durant l’hiver ou pendant la saison morte, je vais regarder les opportunit­és qui vont s’offrir à moi. J’irai où ça aura le plus de sens pour moi. Je crois que j’ai encore de la puissance dans le bras », a noté l’artilleur de 27 ans, n’excluant pas un possible retour dans la Vieille Capitale.

ÉTRANGER

Au Mexique, le dépaysemen­t a été frappant pour Becker et si l’on se fie à ses propos, il serait étonnant qu’il revive la même aventure l’année prochaine.

« Je me sentais comme un étranger, j’étais le seul Américain dans mon équipe qui parlait anglais ! J’aurais aimé parler espagnol pour communique­r avec les gars. L’atmosphère est différente, il y a plusieurs vétérans qui ont beaucoup d’expérience et jouent des styles différents de baseball. Cela dit, c’est loin de la maison. Mon but est de retourner dans l’affilié. »

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