Décision insensée
À l’attention du docteur François Desbiens, directeur de la santé publique de la Capitale-nationale.
Je suis une personne âgée de plus de 70 ans. En 2017, le virus du zona s’est invité dans mon organisme à deux reprises, soit le 25 septembre et le 9 octobre, nécessitant une hospitalisation en isolement, un traitement intraveineux antiviral ainsi que la prise de médicaments antiviraux jusqu’au milieu du mois d’avril 2018. À la suite de cette hospitalisation, j’ai reçu des services d’une qualité exceptionnelle, prodigués à domicile par un CLSC.
Vous comprendrez que la vaccination est devenue pour moi une priorité absolue. Au jour fixé pour mon rendez-vous au CLSC, le 12 septembre 2018, à mon grand étonnement, l’infirmière m’apprend que le vaccin Shingrix n’est plus disponible, la santé publique ayant rappelé toutes les doses disponibles. Je devrai donc me procurer le vaccin dans une pharmacie à un coût plus élevé.
Mon propos n’est pas de critiquer le prix du vaccin, mais de bien saisir l’objectif et la mission de votre organisme largement financé par des deniers publics. Cette décision de ne plus offrir cette vaccination me semble insensée, surtout à l’égard des nombreuses personnes âgées vivant avec un faible budget qui ne pourront, comme moi, profiter de ce service essentiel.
J’ai en mémoire la gestion déplorable par votre organisme de la crise de la légionellose à Québec en 2012, et votre décision de couper les services de vaccination contre le zona dans un CLSC entre dans cette catégorie.
J’attends donc une explication plausible de votre part dans les plus brefs délais.
Louise Bégin