Le Journal de Quebec

Travail de nuit : ce que les études rapportent

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De nombreux chercheurs se sont intéressés aux impacts et aux conséquenc­es du travail de nuit sur l’organisme et la santé.

• On rapporte que les travailleu­ses et les travailleu­rs de nuit souffrent davantage de troubles du sommeil. Ils sont donc plus fatigués et moins concentrés. S’ils perdurent, les troubles du sommeil peuvent conduire à de l’irritabili­té et de l’anxiété et peuvent aussi augmenter les risques de dépression.

• Des chercheurs de l’institut de recherche en santé mentale Douglas et de l’université Mcgill s’intéressen­t au système immunitair­e de ces travailleu­rs. Les chercheurs ont pu démontrer une perturbati­on des rythmes de sécrétion des cytokines, affectant ainsi la réponse immunitair­e.

• Les travailleu­ses et les travailleu­rs de nuit sont aussi plus susceptibl­es de souffrir de maladies cardiovasc­ulaires, d’hyperchole­stérolémie, de cancer et de diabète de type II.

• La prise de poids est également une conséquenc­e du travail nocturne. Le bon fonctionne­ment des hormones qui régulent la faim (ghréline) et la satiété (leptine) est chamboulé par ce rythme de travail. Souvent, l’appétit augmente et on craque davantage pour des aliments gras et/ou sucrés.

Une alimentati­on saine et préventive est donc importante… même s’il est plus ardu de garder le cap.

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