Le Journal de Quebec

UN DUO DYNAMIQUE

Jonathan Drouin et Max Domi survolent la glace

- Jonathan Bernier l ∫ Jbernierjd­m

En raison de la présence des joueurs d’âge junior et de ceux qui sont du calibre de la Ligue américaine, il est toujours difficile de juger la justesse de ce que l’on voit dans un match intraéquip­e. Toutefois, Claude Julien risque de ne pas toucher au duo Domi-drouin avant quelques jours.

Joueurs les plus en vue sur la patinoire du Centre Bell, Max Domi et Jonathan Drouin ont largement contribué à la victoire de 5 à 4 des Blancs sur les Rouges hier. Les deux attaquants ont utilisé leur vitesse, leur vision du jeu et leurs habiletés pour contrôler le jeu à leur guise pratiqueme­nt chaque fois qu’ils sautaient sur la patinoire.

« C’est facile de jouer avec Jo. C’est un bon fabricant de jeu. Sa vitesse lui permet également de se démarquer », a déclaré Domi.

Il faut dire que les deux attaquants avaient déjà disputé quelques matchs au sein du même trio. C’était lors du Championna­t mondial des moins de 18 ans en 2012.

Utilisé à l’aile gauche, Drouin a semblé pouvoir exploiter davantage sa vitesse. Il faut dire que les responsabi­lités défensives ne sont pas les mêmes entre un joueur de centre et un ailier. Le Québécois pouvait donc se concentrer beaucoup plus sur ce qu’il aime le plus faire : manoeuvrer en zone neutre et menacer en territoire adverse.

« Ça dépend de l’efficacité des sorties de zone, a souligné Drouin à propos de la vitesse. Ce fut l’un de nos plus gros problèmes l’an passé. On avait de la misère à sortir de la zone en groupe de cinq. Avec le nouveau système, c’est un peu mieux. On étire plus le jeu, donc on a plus de rapidité en zone neutre. »

UN GRAND DROITIER

Drouin a également eu de bons mots pour Joel Armia, le troisième larron du trio.

« Le fait d’avoir un grand droitier nous a beaucoup aidés. Ça donne plus d’options que si tu n’as que des gauchers sur ta ligne comme l’an passé », a-t-il analysé en faisant référence à la valse des gauchers (Pacioretty, Lehkonen, Galchenyuk, Byron) qui ont partagé du temps de jeu avec lui à sa première saison à Montréal.

Avant de partir en peur et de crier au génie, prenons le temps de nous rappeler que Max Pacioretty et Drouin avaient également fait des étincelles lors de leurs premières présences communes sur la patinoire.

Malheureus­ement, l’étincelle fut aussi brève qu’un feu de Bengale.

PECA ATTIRE L’ATTENTION

Pour sa part, Matthew Peca a profité de la présence de plus de 16 000 spectateur­s dans l’amphithéât­re pour démontrer pourquoi Marc Bergevin lui avait proposé un contrat à un seul volet.

À quelques occasions, l’ontarien de 25 ans a démontré qu’il possède une bonne force d’accélérati­on. L’une d’entre elles lui a permis de distancer un rival en zone neutre avant de battre Charlie Lindgren de vitesse.

Le joueur de centre a également fait la preuve que ses 5 pieds 8 pouces ne l’empêchent pas d’aller récupérer les rondelles en coin de patinoire. Jumelée à son explosion, cette combativit­é lui a permis de provoquer quelques chances de marquer.

Explosion et combativit­é : deux qualités qui manquent terribleme­nt à Michael Mccarron. Encore hier, le colosse a éprouvé des ennuis à se rendre justice face à des adversaire­s moins costauds et moins expériment­és que lui.

Parmi les points positifs à noter : Tomas Tatar a démontré qu’il serait un atout de qualité dans le jeu de Julien en tirs de barrage. Artturi Lehkonen s’est fait rassurant en affichant une présence soutenue en zone adverse et en se voulant dangereux autour du filet.

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PHOTO AGENCE QMI, JOËL LEMAY Max Domi et Jonathan Drouin ont contrôlé le jeu presque à leur guise, hier, lors du match intraéquip­e du Canadien présenté au Centre Bell.
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