Non à l’expulsion
Au premier débat des chefs, tout allait bien pour François Legault jusqu’au moment où il a parlé d’expulsion dans le cas des immigrants n’ayant pas réussi leur examen de français obligatoire. L’exemple présenté par Philippe Couillard d’une famille avec deux enfants, dont le père ayant raté son test de français après trois années d’apprentissage se verrait expulsé du pays par un gouvernement de la CAQ, m’a profondément révolté.
Je crois que la CAQ devrait revoir cet élément de son programme, car elle risque de perdre des électeurs qui, comme moi, s’attendent à un comportement plus humain en matière d’intégration des immigrants. Dans l’exemple précédent, il se peut que ce père de famille se soit bien intégré à son milieu de travail et communautaire, avec comme seule lacune, son incapacité à réussir l’examen de français.
Il reste encore du temps d’ici au 1er octobre pour que François Legault repense cette position tranchante de son parti. Je vais donc le surveiller étroitement pour voir s’il s’engagera à adoucir sa politique à cet égard, en faisant appel au bon jugement et à l’intelligence dans l’application des règles en matière d’immigration, si la CAQ s’empare du pouvoir à la prochaine élection.