Labeaume exige des solutions
Le maire de Québec est déçu de ne pas avoir obtenu de pistes de solutions à la pénurie de main-d’oeuvre de la part des partis en campagne électorale.
« Je pense que ça devrait se prendre maintenant, les engagements. La campagne électorale, c’est fait pour ça », a plaidé Régis Labeaume, hier, questionné sur un autre épisode qui illustre la difficulté des employeurs de Québec à attirer et retenir du personnel.
Le propriétaire de Chocolats favoris, Dominique Brown, a fait une sortie hier pour déplorer le manque de main-d’oeuvre dans la capitale.
Le maire de Québec se désole que les partis ne proposent rien de concret. Il dit n’avoir eu aucune réponse sur la question de l’immigration francophone.
« Quel est le plan de maind’oeuvre qui est mis de l’avant pendant la campagne ? Moi, je cherche ça. »
« PROBLÈME ÉCONOMIQUE »
Le maire a rappelé que la capitale vit un important défi. En ce moment, 17 000 emplois sont disponibles et le taux de chômage est au plus bas.
« C’est le plus gros problème économique qu’on a. C’est pas seulement pour aujourd’hui, c’est pour l’avenir. » Au début de la campagne provinciale, M. Labeaume avait interpellé tous les partis politiques et avait mis la main-d’oeuvre au coeur de ses priorités.
2000 DE PLUS PAR AN
Une des clés, pour lui, est l’immigration.
Il souhaite accueillir 2000 immigrants de plus par an, soit augmenter à 10 % la proportion de nouveaux venus admis dans la région de Québec.
« Personne n’ose parler des immigrants francophones. C’est comme un sacrilège. Nous, c’est exactement ce qu’on veut », avait-il affirmé.