La question de l’isoloir
Pour ceux et celles qui hésiteront derrière le paravent, une bonne question à se poser serait : est-ce qu’on veut préserver nos services publics ?
Dès 2016, le gouvernement libéral avait un surplus budgétaire d’environ 4 milliards de dollars et un surplus de près de 7 milliards en 2018. Philippe Couillard se pète les bretelles : le Québec est riche !
Or, pendant que notre argent dort dans les coffres de l’état, nous, les citoyens, sommes privés des services pour lesquels nous avons déjà payé. L’état n’est pas une entreprise : le but n’est pas de faire des profits ni d’accumuler du capital. Geler ou réduire les dépenses ne demande pas de grandes compétences en économie : ça prend juste de l’insensibilité – et beaucoup de mépris – envers une population démunie qui, elle, pendant quatre ans et demi, a dûment payé ses taxes et ses impôts.
Et on n’entend plus parler de la dette... À voir les promesses démesurées des libéraux, on constate qu’ils se moquent royalement de la dette ! Les contribuables québécois devraient poursuivre ce gouvernement pour non-prestation de services en éducation et de services essentiels en santé, alors que les fonds publics étaient là, disponibles.