STASTNY EXCITÉ DE RETROUVER PACIORETTYLES
Deux amis auront l’occasion de jouer ensemble avec les Golden Knights
Paul Stastny était au courant que Max Pacioretty vivait des moments difficiles durant ses derniers mois à Montréal. Cependant, l’attaquant ne se doutait pas que son ami de longue date aboutirait chez les Golden Knights de Vegas avant le début de la saison.
Stastny et Pacioretty ont eu quelques discussions pendant la saison estivale. L’ancien capitaine du Canadien était calme lorsqu’il parlait à l’ancien attaquant des Blues de St. Louis.
« Je savais qu’il y avait des rumeurs comme tout le monde, a indiqué Stastny au représentant du Journal, la semaine dernière, après que Pacioretty eut donné ses premiers coups de patin avec ses nouveaux coéquipiers. Max aurait très bien pu rester avec le Canadien toute la saison ou être échangé à la date limite des transactions.
« Il ne m’a pas mis au courant des développements au sujet de la transaction avec les Golden Knights. Je l’ai seulement su quelques minutes avant que les deux équipes en fassent l’annonce officielle. Max m’a envoyé un message texte pour m’avertir de la bonne nouvelle. »
Stastny pèse ses mots quand il est question des états d’âme de Pacioretty à son arrivée à Las Vegas.
« Je crois qu’il se sent libéré. Le type de situation qu’il a vécue affecterait n’importe quel joueur, a affirmé le vétéran de 32 ans. Ça peut devenir insécurisant de ne pas savoir ce qui va arriver.
« Avec les Golden Knights, je crois qu’il doit oublier le passé pour se concentrer sur le présent. Lorsqu’il en aura fini avec le hockey et qu’il regardera sa carrière, c’est sûr qu’il va se souvenir de cette période un peu folle, mais aussi qu’il a eu du bon temps à Montréal.
« Quand tu changes d’équipe, ça peut te donner un second souffle et ça peut t’ouvrir les yeux. Tu arrives dans un nouvel environnement où il y a de nouveaux visages. Ça pourrait permettre à Max de retrouver ce qu’il avait peut-être perdu à Montréal. »
Puis, au sujet d’un possible appel de Pacioretty pour le convaincre de se joindre au Canadien avant l’ouverture du marché des joueurs autonomes, le fils de l’ancienne gloire des Nordiques s’est montré évasif.
« Je suis un individu très calculé quand je deviens joueur autonome, a-t-il souligné. Seulement quelques personnes sont au courant des développements. Je pèse le pour et le contre.
« Je ne prends pas de décision émotive et je ne me joins pas à une équipe parce que j’apprécie un joueur en particulier. »
RETROUVER UN COMPLICE
Revenons au hockey. Avec l’arrivée de Pacioretty au sein de son équipe, Stastny ne pouvait pas rêver d’un meilleur scénario pour ses premiers coups de patin à Las Vegas.
« C’est une excellente acquisition pour notre équipe. Je suis très excité à l’idée de pouvoir à nouveau jouer en sa compagnie, a-t-il expliqué. Trouver une bonne chimie sur et à l’extérieur de la patinoire avec quelqu’un, ça peut être difficile.
« Chaque fois que tu évolues avec un joueur avec qui tu as de l’affinité, tu dois en profiter au maximum. Tu ne sais jamais quand ça se terminera. »
Lors de notre passage à Las Vegas, Stastny ne savait pas si Pacioretty allait être un de ses compagnons de trio pour le début de la saison.
« On serait très contents de jouer ensemble, a ajouté l’attaquant. Ça pourrait ajouter de la profondeur à notre équipe, qui en compte déjà beaucoup.
« On est conscient que les attentes sont élevées à notre endroit. Parfois, il ne faut pas toujours regarder la colonne des buts pour se forger une opinion. En fin de compte, l’objectif, c’est de gagner des matchs. »
GRÂCE À SHATTENKIRK
Pacioretty et Stastny se sont connus lors du championnat mondial de 2012. Lors de ce tournoi, ils avaient terminé respectivement premier et deuxième marqueurs de l’équipe américaine.
« On avait un ami en commun, Kevin Shattenkirk, a précisé Stastny. Par la suite, quand je jouais contre le Canadien, on en profitait pour aller casser la croûte ensemble. Notre amitié a grandi au fil des années.
« Puis nos femmes et nos parents sont devenus amis. Je crois qu’on a le même type de valeur, soit d’être des personnes de famille. On élève nos enfants avec les mêmes valeurs. »