Des baisses de taxes au menu à L’ancienne-lorette
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Les citoyens de L’ancienne-lorette peuvent espérer des baisses de taxes substantielles à la suite du jugement de la Cour supérieure qui oblige la Ville de Québec à leur rembourser 18 M$ versés en trop.
Convaincu de remporter une victoire éclatante contre Québec devant les tribunaux, le maire Émile Loranger avait promis, lors de la dernière campagne électorale, une baisse de taxes moyenne d’environ 600 $ pour les propriétaires fonciers.
Joint par Le Journal hier, M. Loranger n’avait pas encore eu le temps de prendre connaissance des 82 pages du jugement extrêmement technique du juge Bernard Godbout. Il a préféré réserver ses commentaires, promettant de réagir aujourd’hui lors d’une séance extraordinaire qu’il devait convoquer en fin d’après-midi à l’hôtel de ville.
La mairesse suppléante, Sylvie Falardeau, l’a devancé en publiant un message aux abonnés de l’infolettre municipale. « Le moment que nous attendions avec impatience est enfin arrivé. C’est avec fierté et enthousiasme que nous venons d’apprendre que la Ville de L’ancienne-lorette a obtenu gain de cause », s’est-elle réjouie.
« Aucune décision financière n’a encore été prise, mais soyez assurés que vous en serez informés en temps et lieu. »
20 M$ SUR LA DETTE À SAINT-AUGUSTIN
À Saint-augustin, le maire de l’autre ville défusionnée n’a pas l’intention de réduire le fardeau fiscal à court terme pour les contribuables avec ses gains de 20 M$ accordés par la Cour supérieure.
Terre à terre, Sylvain Juneau a promis d’affecter en totalité les sommes qui seront versées à la réduction de la dette de 100 M$ de la municipalité. « Moi, je garde le cap, je suis venu ici pour payer la dette et je vais la payer. Je ne commencerai pas à faire des cadeaux de Noël puis à faire un party. Si on a gagné à la loto, on n’achète pas un truck de bières. »
Prudent, il rappelle aussi que l’argent ne sera peut-être pas viré avant un bon moment. « Il faut voir si la Ville de Québec va aller en appel. » Le jugement corrige des erreurs du passé, mais il « ne règle pas l’avenir », a-t-il également observé, affirmant qu’il faudra à nouveau tenter de trouver un terrain d’entente pour le futur.