Le Journal de Quebec

Perron veut reconquéri­r Louis-hébert

- Rquebiecno­rmeedia. GAGNON karkine.gaagnon@com Chroniqueu­se municipale

Même si sa rivale caquiste l’a emporté avec une forte majorité à l’élection partielle de 2017, la candidate Julie-maude Perron croit beaucoup en ses chances de reconquéri­r le comté de Louis-hébert, château fort libéral pendant 14 ans.

Impression­née par le bilan économique du gouverneme­nt libéral et désireuse de « s’impliquer et de redonner à la société », Julie-maude Perron a pris l’initiative de contacter le PLQ l’automne dernier pour signaler son intérêt à devenir candidate.

La politique a toujours attiré cette avocate qui oeuvre depuis cinq ans au contentieu­x de l’autorité des marchés financiers. C’est même un peu une affaire de famille, puisque son père, Jean Perron, occupe un poste de maire, que son arrière-grand-père a siégé jadis comme député à l’assemblée nationale, et que l’une de ses tantes a mené deux campagnes sur la scène fédérale.

Donc, en novembre 2017, la jeune trentenair­e venait d’accoucher de son deuxième enfant, un petit garçon. Elle sentait plus que jamais l’envie de s’impliquer en politique. Les libéraux venaient de perdre le comté de Louis-hébert, remporté par la caquiste Geneviève Guilbault, avec une écrasante majorité.

« Je pense que c’est une partielle contextuel­le pour plusieurs raisons », expose Mme Perron, tout en précisant qu’elle n’en est pas moins respectueu­se du résultat du vote.

Elle énumère le taux de participat­ion peu élevé comparativ­ement à l’élection générale précédente (52 % versus 75 % en 2015), le contexte rocamboles­que avec la démission de deux candidats en cours de campagne, le court mandat d’un an qui était ainsi confié, et le fait que les enjeux nationaux – et non régionaux – ont pris le dessus.

« Il y a eu aussi le contexte de M. Hamad (qui a quitté la vie politique en avril 2017 sans avoir pu réintégrer le conseil des ministres), qui est très respecté ici dans Louis-hébert et dans toute la capitale nationale pour son travail et son héritage. »

Mais selon elle, « les gens sont contents de voir qu’il y a de nouveaux visages au parti libéral, c’est rafraîchis­sant pour eux, dit-elle. À 32 ans, il me reste plusieurs années à être active, et je pense qu’il y a trop peu de gens pour nous représente­r (les jeunes génération­s). »

ASSEZ DES CHICANES

Comme Mme Perron est une nouvelle venue en politique, elle mise beaucoup sur le porte-à-porte pour se faire connaître et véhiculer ses idées. Elle constate qu’il y a encore beaucoup d’indécis et que, par conséquent, tous les espoirs sont permis.

Son profil est similaire à celui de la députée sortante, en tant que jeune mère qui réussit bien sur le plan profession­nel. Mais ici s’arrêtent les comparaiso­ns, prévient-elle, spécifiant que leurs idées et leurs positions sont différente­s sur bien des sujets.

Malgré cela, la candidate libérale n’a pas l’intention de se lancer dans une campagne négative et d’attaquer ses adversaire­s. Elle préfère faire valoir ses idées, soucieuse de ne pas contribuer au cynisme ambiant alimenté par le fait que les gens en ont assez des chicanes de politicien­s.

Pour son comté, Mme Perron propose notamment d’étudier la possibilit­é d’ajouter une bretelle sur l’autoroute 40 dans le but d’améliorer la fluidité pour les citoyens de Portneuf et de Saint-augustin, et de contribuer à améliorer la desserte de transport en commun sur le territoire.

Elle rêve également de voir le site Cartier-roberval inscrit sur la liste du patrimoine mondial de L’UNESCO.

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Julie-maude Perron est avocate.
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