Le Journal de Quebec

Le PLQ veut appeler les Premières Nations en renfort

- CHARLES LECAVALIER

VAL-D’OR | Philippe Couillard mise sur les travailleu­rs issus des Premières Nations pour réduire la pénurie de maind’oeuvre qui frappe plusieurs régions du Québec, une propositio­n reçue avec scepticism­e lors de sa tournée en Abitibi.

« Il y a des jeunes qui sont disponible­s parmi les Premières Nations pour travailler », a lancé le chef libéral hier lors d’un point de presse en marge d’une visite éclair à Val-d’or et à Rouyn-noranda.

M. Couillard et le chef péquiste Jean-françois Lisée font mention des travailleu­rs autochtone­s depuis que cette solution a été soulevée par Ghislain Picard, chef de l’assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador.

Au matin, dans les radios abitibienn­es, M. Couillard a martelé cette idée. Il portait également ce message la veille, durant une rencontre dans un restaurant Subway de Val-d’or qui a fermé ses portes temporaire­ment en raison du manque d’employés.

PROBLÉMATI­QUE

Frédérick Bolduc, l’un des copropriét­aires de l’entreprise qui possède une dizaine de restaurant­s en Abitibi a rétorqué qu’il s’agissait d’un défi. Il mentionne des différence­s culturelle­s.

« Je pense qu’il nous en reste un (employé autochtone) [...] Ce n’est pas tout le monde qui est prêt à travailler. Tu ne peux pas les forcer à travailler, c’est une question de culture », a-t-il lancé. « Bravo pour l’effort », a rétorqué M. Couillard.

 ?? PHOTO CHARLES LECAVALIER ?? Philippe Couillard avec Frédérick Bolduc, qui a dû fermer son restaurant Subway à Val-d’or en raison de la pénurie de maind’oeuvre.
PHOTO CHARLES LECAVALIER Philippe Couillard avec Frédérick Bolduc, qui a dû fermer son restaurant Subway à Val-d’or en raison de la pénurie de maind’oeuvre.

Newspapers in French

Newspapers from Canada