Le PLQ veut appeler les Premières Nations en renfort
VAL-D’OR | Philippe Couillard mise sur les travailleurs issus des Premières Nations pour réduire la pénurie de maind’oeuvre qui frappe plusieurs régions du Québec, une proposition reçue avec scepticisme lors de sa tournée en Abitibi.
« Il y a des jeunes qui sont disponibles parmi les Premières Nations pour travailler », a lancé le chef libéral hier lors d’un point de presse en marge d’une visite éclair à Val-d’or et à Rouyn-noranda.
M. Couillard et le chef péquiste Jean-françois Lisée font mention des travailleurs autochtones depuis que cette solution a été soulevée par Ghislain Picard, chef de l’assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador.
Au matin, dans les radios abitibiennes, M. Couillard a martelé cette idée. Il portait également ce message la veille, durant une rencontre dans un restaurant Subway de Val-d’or qui a fermé ses portes temporairement en raison du manque d’employés.
PROBLÉMATIQUE
Frédérick Bolduc, l’un des copropriétaires de l’entreprise qui possède une dizaine de restaurants en Abitibi a rétorqué qu’il s’agissait d’un défi. Il mentionne des différences culturelles.
« Je pense qu’il nous en reste un (employé autochtone) [...] Ce n’est pas tout le monde qui est prêt à travailler. Tu ne peux pas les forcer à travailler, c’est une question de culture », a-t-il lancé. « Bravo pour l’effort », a rétorqué M. Couillard.