Le Journal de Quebec

Les programmes de fidélisati­on de plus en plus populaires

- Stéphane Desjardins Spécialist­e en consommati­on

Les Québécois sont en moyenne membres de 9,8 programmes de fidélisati­on et en utilisent au moins 6,6. Le consommate­ur y trouve-t-il son compte ?

Les programmes de fidélisati­on sont pratiqueme­nt dans nos gènes. Il y a 50 ans, Michel Tremblay devenait une vedette avec sa pièce Les Belles-soeurs, qui mettait en scène des femmes collant des milliers de timbres Gold Star.

L’argent Canadian Tire fait aussi partie du paysage depuis toujours. Tout le monde avait des timbres de la chaîne Subway, qui ont disparu après une histoire de fraude à grande échelle. À l’ère du web, les programmes de fidélité sont plus populaires que jamais.

Justement, hier, R3 marketing et Léger dévoilaien­t les résultats de leur étude Loyaut sur les 10 programmes de fidélisati­on les plus performant­s au pays. Récompense­s Starbucks domine ce palmarès pour une deuxième année d’affilée.

Certains programmes comme Milliplein, Pcoptimum, Câlin (Mondou), Inspire (SAQ) et Metro&moi se distinguen­t par leur taux élevé d’utilisatio­n (89 %), car ils se rattachent à des produits de consommati­on courante ou par le fait qu’ils ont une applicatio­n mobile.

TRÈS UTILISÉS

Quelques tendances se démarquent. √ Avec 7 programmes de fidélité, les femmes les

utilisent davantage que les hommes, à 6,2. √ Les programmes ciblés associés à une bannière sont davantage populaires que les programmes généralist­es (Air Miles, Aeroplan et CAA Québec), car ils sont perçus comme moins généreux. √ Plus le revenu du consommate­ur est élevé,

plus il est un adepte. √ Les milléniaux sont plus sélectifs et échangent davantage leurs points que les plus de 35 ans. √ L’utilisatio­n d’applicatio­ns mobiles est à la hausse. Starbucks domine : 60 % des membres utilisant toujours ou la plupart du temps l’applicatio­n. L’étude couvre neuf secteurs d’activité économique (divertisse­ment, quincaille­rie, pharmacie, essence, mode et beauté, transport, breuvage, supermarch­é, animalerie) et s’attarde sur trois mesures de performanc­e : le taux de recommanda­tion d’un programme par les membres, leur niveau d’engagement et l’impact d’un programme sur la fréquence et la concentrat­ion des achats de ses membres.

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