Le Journal de Quebec

Québec sourit au

Ovechkin et sa bande s’inclinent au Centre Vidéotron

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Joel Ward n’a jamais suivi le chemin en ligne droite pour atteindre la LNH. Il y a fait ses débuts à l’âge de 25 ans après quatre ans à l’université du Prince-édouard et une saison complète dans la Ligue américaine à Houston. En décembre 2006, date de ses premiers pas avec le Wild du Minnesota, jamais on ne lui aurait prédit une carrière de plus de 700 matchs dans la LNH.

Près de 12 ans plus tard, Ward a encore l’intention de faire mentir ses dénigreurs. Invité au camp du Canadien, l’ontarien a espoir de convaincre Marc Bergevin de lui offrir un nouveau contrat.

« Oui, je veux prouver aux gens que j’ai encore ma place à 37 ans, a dit Ward à quelques heures du départ du CH pour Québec afin d’y affronter les Capitals de Washington. L’an dernier, j’ai été ralenti par quelques blessures, dont une à l’épaule. Je suis maintenant en santé, ça fait une grosse différence. J’ai du plaisir, j’aime encore le hockey et je suis toujours un partisan de ce sport. Je crois que ma passion m’aidera à atteindre mon objectif. »

« Je ne me sens pas trop vieux, je n’ai pas pensé une seule fois à la retraite, a-t-il continué. J’ai toujours la tête au hockey. Depuis que mon contrat est terminé avec les Sharks, j’entends toujours parler de mon âge. Mais je ne me sens pas vieux et je n’ai pas l’air vieux ! Je peux bien m’entendre avec tout le monde, même avec un jeune de 18 ans. J’aime encore trop ce sport. Si tu peux suivre le rythme, l’âge n’a aucune importance. »

DES INVITATION­S

Incommodé par une blessure à une épaule, Ward n’a joué que 52 matchs l’an dernier avec les Sharks et il a regardé de la passerelle de presse les 10 rencontres en séries. Cet été, il a attendu une offre de contrat de l’une des 30 autres formations de la LNH. Il n’a finalement jamais reçu l’appel désiré.

« C’est dur pour l’orgueil quand tu obtiens juste des invitation­s pour des camps, a-t-il expliqué. J’attendais une propositio­n, mais ça ne venait pas. J’ai reçu quelques invitation­s pour des camps et j’ai choisi le Canadien. Mon objectif est assez simple : je veux gagner un poste avec le CH. C’est un gros marché de hockey, j’ai toujours aimé cette ville, j’ai même de la famille à Montréal. Dans le passé, j’ai déjà passé proche de m’entendre avec le Canadien, il y avait eu de bonnes discussion­s. »

L’EXPÉRIENCE DE SAN JOSE

À Montréal, Ward se battra pour un poste d’ailier droit au sein du quatrième trio. Avec l’absence probable d’andrew Shaw en début de saison et la récente perte de Nicolas Deslaurier­s, il y aura des ouvertures de plus.

« Je crois toujours en moi et j’ai le sentiment que je peux encore jouer dans la LNH », a-t-il mentionné.

Sans le dire ouvertemen­t, le Tricolore entre dans une ère de reconstruc­tion. Julien aura aussi besoin de bons vétérans pour encadrer les plus jeunes. Ward entre dans ce moule.

« J’ai de l’expérience, j’ai eu de longs parcours en séries quand je jouais pour les Sharks, a-t-il répliqué. J’ai appris énormément de mes années à San Jose, j’ai côtoyé des futurs membres du Temple de la renommée comme Patrick Marleau et Jumbo Joe (Joe Thornton). Je voudrais maintenant partager mes expérience­s avec de plus jeunes joueurs. C’est une ligue difficile, tu dois aussi apprendre des plus vieux. »

« JE VEUX PROUVER AUX GENS QUE J’AI ENCORE MA PLACE À 37 ANS » – Joel Ward

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PHOTO STEVENS LEBLANC. Joel Ward, qui a affronté son ancienne équipe hier soir à Québec, tente par tous les moyens de s’assurer une place chez le Canadien.
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Jfchaumont­jdm Jean-françois Chaumont l

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