Le DPCP se défend d’avoir prolongé des détentions
Le Directeur des poursuites criminelles et pénales s’insurge contre les conclusions d’un rapport publié par Amnistie internationale et la Ligue des droits et libertés qui l’accusaient d’avoir « indûment prolongé la détention » de personnes arrêtées en marge des manifestations du G7.
Contrairement à ce qu’affirme le rapport d’observation des deux organismes, le DPCP indique n’avoir géré que deux dossiers lors des événements du G7, les deux ayant débouché sur des procédures judiciaires qui ont été complétées depuis.
« Lors de la tenue du G7 dans la région de Charlevoix en juin 2018, le DPCP a reçu de la part des autorités policières les dos- siers de deux individus arrêtés à la suite de la commission d’actes criminels », explique l’organisme gouvernemental dans son communiqué de presse.
Les deux dossiers qui ont atterri sur le bureau du DPCQ sont ceux de Yann Arsac et Cydrick Dion-tardif, qui ont tous les deux plaidé coupables, notamment, à des accusations de possession d’armes dans un dessein dangereux.
À la suite de ce plaidoyer, les deux hommes ont été condamnés à six mois de prison chacun.
« Contrairement à ce qui est affirmé dans le rapport, la détention et l’opposition à la mise en liberté provisoire étaient justifiées », assure le DPCP.