Avoir raison et avoir tort
Le message de Kyle Dubas, directeur général des Maple Leafs de Toronto, au sujet de William Nylander, le seul récalcitrant dans le camp des Leafs, est pourtant bien clair.
« Nous avons des discussions cordiales, il n’y a pas d’animosité. »
Cependant, en aucun moment Dubas ne spécifie que les deux clans ont effectué un rapprochement significatif dans les négociations. Mike Babcock qui a son mot à dire au niveau de la sélection des effectifs est beaucoup plus tranchant.
« Il est évident que Nylander n’aide pas sa cause en ratant le camp d’entraînement et le calendrier des matchs préparatoires. Ça pourrait lui causer certains ennuis. » Babcock agit comme releveur dans ce dossier. Il ne veut pas que son jeune directeur général supporte toute la pression dans ce dossier plutôt délicat et il se place sur la première rangée. Babcock connaît très bien la valeur de Nylander, il n’a pas besoin d’un ou de deux matchs préparatoires pour évaluer son jeune ailier. Ça fait deux ans qu’il le dirige.
L’EXEMPLE DE DRAISAITL
Par ailleurs, le message qu’on veut lui lancer est le suivant : « On n’est pas certain que l’évaluation de ton agent et notre évaluation offrent plusieurs points en commun. » En d’autres mots, Nylander veut un contrat comme celui obtenu par Leon Draisaitl, des Oilers d’edmonton, mais les Maple Leafs ont fixé le plafond à 6,3 millions $.
La comparaison avec Draisaitl est ridicule. Ce sont les Oilers qui ont fait preuve d’une trop grande générosité. Dubas admet que les Leafs devront renouveler les ententes de Auston Matthews et de Mitch Marner ainsi que de Jake Gardiner au cours des prochains mois. On peut croire que Matthews exigera environ 11 M$ et que Marner, s’il connaît une saison spectaculaire, tentera de décrocher un contrat de 9 millions $...