EN RAFALE
Les liens familiaux
Tout comme on le sent très proche de ses parents, Patrick Roy parle avec beaucoup de fierté de ses trois enfants, âgés de 25 à 29 ans. Sa fille Jana vit aux États-unis avec son conjoint, qui évolue dans la Ligue américaine de hockey, et son fils Frédérick étudie le droit à Ottawa. Son aîné, Jonathan, qui a d’abord évolué dans le hockey, connaît du succès en musique. Corey Hart l’a pris sous son aile, le géant Warner a signé un contrat avec lui et il a le vent dans les voiles. Le père a-t-il été surpris de voir son fils se lancer dans cette carrière ? « Oui et non, répond-il. Percer dans ce monde-là, c’est tellement difficile, tu as besoin de tellement de gens qui t’entourent. Mais je suis content pour lui, c’est sa passion, et il est heureux là-dedans. »
Les joueurs
S’il estime être un peu plus flexible que dans son jeune temps, Patrick Roy est toujours aussi perfectionniste. Cette facette de sa personnalité se reflète assurément dans sa façon de diriger les Remparts. « Qu’on le veuille ou pas, on est dans l’élite, et quand tu fais partie de l’élite, des exigences viennent avec ça. » Il est heureux de pouvoir continuer à vivre sa passion du hockey. « C’est l’fun pour moi, car je sens que j’ai la chance d’aider les jeunes dans leur cheminement de vie, tant à titre de joueur que de citoyen, et c’est aussi important. » L’encadrement offert dans la LHJMQ a beaucoup changé. Les jeunes vont tous à l’école, et on les incite à penser à un plan B pour leur carrière. « La pire erreur que je pourrais faire, c’est de demander à mes joueurs de jouer comme j’ai joué, estime l’entraîneur. Je veux plutôt partager ce que j’ai vécu dans ma carrière, en espérant que ça pourra les aider soit dans le monde du hockey, soit ailleurs. »
Retour des Nordiques
Patrick Roy affirmait récemment au Journal qu’il ne fermerait pas la porte si l’organisation du Canadien de Montréal le contactait. Il aurait le même intérêt si les Nordiques revenaient. Il ne pense d’ailleurs pas que le rêve soit fini pour Québec. « Mais est-ce que la LNH est prête à octroyer une expansion à la ville de Québec ? Je ne pense pas. Je pense que si un club s’en vient à Québec, ça va passer par un déménagement. »