LES CLUBS DE GOLF DOUBLEMENT FRAPPÉS
Affectés eux aussi par la pénurie de maind’oeuvre, les clubs de golf sont doublement pénalisés du fait qu’ils n’ont pour la plupart que des emplois saisonniers à offrir.
« Ce n’est pas évident », confirme Luc Harvey, directeur général du club de golf Lorette, à Québec. Les travailleurs en recherche d’emploi ont l’embarras du choix et ils sont moins tentés par un travail temporaire, explique-t-il. Les CV se font rares. « Du côté du casse-croûte, j’ai des cadres qui ont même dû faire des heures pour combler les besoins », raconte-t-il.
Sans surprise, c’est lors du retour en classe des cégépiens et des universitaires que le manque d’employés est le plus criant. « En faisant de la magie, on y arrive », souffle Claude Langlois, du club de golf Le Montmorency.