Gonflée à bloc pour faire des gains à Québec
La co-porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, croit que son parti causera plusieurs surprises
Galvanisée par la bonne performance de son parti dans les sondages, la coporte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, prédit que ses troupes vont causer la surprise hors de Montréal le 1er octobre.
Samedi, le grand patron de la firme de sondages Mainstreet, Quito Maggi, a jeté un pavé dans la mare en affirmant sur Twitter que QS s’est trouvé deux jours de suite en troisième position, devant le Parti québécois, dans son « Baromètre élections 2018 ».
La semaine dernière, un sondage Léger montrait déjà que le parti de Manon Massé était en progression. Mais QS (14 %) demeurait tout de même sept points derrière le PQ (21 %).
MOUVEMENT
« Le mouvement dont on vous parle depuis des semaines, ce mouvement-là, il est en action et il ne va pas s’arrêter et le 2 octobre, on va créer des surprises », a réagi Manon Massé, hier.
De passage à Québec pour une quatrième fois depuis le début de la campagne électorale, la coporte-parole a dit ne pas avoir été informée du coup de sonde Mainstreet. Elle s’est cependant montrée confiante que QS fera des gains lors du vote dans une semaine, y compris dans la capitale.
« Nous sommes sur le terrain et je peux vous dire une chose : on n’est pas troisièmes dans Taschereau, on est premiers [avec] Catherine Dorion. Dans Jean-lesage, Sol Zanetti n’est pas troisième », a-t-elle affirmé.
UN PLAN POUR L’INDÉPENDANCE
La coporte-parole de QS a fait ces commentaires en marge d’une conférence de presse, devant l’assemblée nationale, pour préciser son plan en vue de réaliser l’indépendance du Québec. Un gouvernement solidaire ferait appel au ministère des Finances pour étudier la viabilité économique d’un tel projet, a annoncé Mme Massé.
Les fonctionnaires auraient le mandat de déterminer le cadre budgétaire des premières années d’un Québec indépendant. QS ne s’opposerait pas à leurs conclusions si elles s’avéraient négatives pour son projet.
Une assemblée constituante élue au suffrage universel parachèverait en parallèle une constitution qui serait soumise aux Québécois par référendum dans un premier mandat.
« Ce qui est bon pour le reste du Canada n’est pas nécessairement bon pour le Québec. On l’a vu avec le rachat du pipeline Trans Mountain aux frais des contribuables canadiens », a fait valoir Mme Massé, estimant qu’il y a « urgence » de faire la sécession en raison du contexte climatique.
« LE MOUVEMENT DONT ON VOUS PARLE DEPUIS DES SEMAINES, IL EST EN ACTION ET IL NE VA PAS S’ARRÊTER » — Manon Massé, co-porte-parole de Québec solidaire