Le crépuscule du PQ
Tout porte à croire que Jean-françois Lisée et le Parti québécois aient définitivement brûlé le pont les menant vers Québec solidaire avec qui ils avaient voulu faire alliance. Son obsession de savoir qui est le chef de Québec solidaire et son allusion à ce « Politburo » qui nous ramène très loin en arrière, au temps du Comité central du Parti communiste de l’union soviétique de Joseph Staline, l’ont emporté.
Comme le disait un vieux syndicaliste pour exprimer cette fâcheuse tendance à retourner dans un passé très lointain et révolu, Jean-françois Lisée « rote du vieux sûr ». Ainsi, il semble que la politique ait ses raisons que la vie domestique n’a pas.
La sagesse populaire ne dit-elle pas que l’union fait la force ? Il semble qu’on ait manqué de maturité tant du côté du PQ que du côté de QS pour diviser ainsi les forces souverainistes et créer une rupture entre le passé et le présent qui ralentit la marche de l’histoire vers l’avenir désiré. Car normalement, les parents comme les professeurs encouragent et aident leurs enfants et élèves à s’élever vers le haut pour qu’ils fassent mieux qu’euxmêmes et les dépassent.
Ceux qui font le contraire pêchent souvent par immaturité. De l’autre côté, peut-on espérer que la jeunesse qui jouit de l’aube jubile avec modération pour nous donner confiance qu’elle gagne en maturité ?
En méditant cette pensée de Sénèque : « Les hommes sont nés pour une mutuelle assistance ; la colère est née pour la destruction commune », les leaders de cette future force indépendantiste éviteront de s’exprimer avec le sourire carnassier de la satisfaction face au crépuscule du PQ.
Marc Therrien