Le Journal de Quebec

9 choses à savoir pour les voyageurs

- LISE GIGUÈRE

1 Si l’on ne voyage qu’une fois l’an et que l’on ne prévoit pas aller dans un pays à risque, il vaut quand même mieux se rendre à la Clinique du voyageur pour s’assurer que tous nos vaccins sont à jour et pour savoir les précaution­s à prendre. On demande une prescripti­on pour la diarrhée du voyageur ainsi que du Gastrolyte pour la réhydratat­ion.

2

Si l’on part pour quelques mois ou si l’on a connu des problèmes de santé pendant l’année, il vaut mieux rencontrer son médecin et demander son feu vert pour le voyage. On lui demande également le renouvelle­ment de ses prescripti­ons ainsi qu’une ordonnance supplément­aire, indiquant la dénominati­on commune et le nom commercial de tous nos médicament­s. Ce dernier point peut s’avérer très important si l’on est malade dans un autre pays.

3

On appelle ses assurances pour mettre son dossier santé à jour. Surtout répondre honnêtemen­t à toutes leurs questions. Lorsqu’un ennui de santé survient dans un autre pays, une fausse déclaratio­n pourrait invalider notre contrat d’assurance et ça pourrait alors coûter très cher.

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À la pharmacie, on se procure les médicament­s une durée plus longue que celle du séjour. Si jamais un imprévu arrive et que l’on soit obligé de rester quelques jours supplément­aires, il serait ennuyeux de devoir trouver une pharmacie en urgence, d’espérer recevoir le même produit et surtout d’avoir à tout payer pour, au retour, se farcir les réclamatio­ns au gouverneme­nt et aux assurances. Mieux vaut être plus prévoyant. 5 On apporte TOUS ses médicament­s avec soi dans le bagage à cabine, idéalement dans leur emballage d’origine. Le mieux est de les placer dans un grand sac transparen­t (type Zyploc) et d’y joindre le document, remis par la pharmacie, contenant tous les détails.

6

Si des seringues et des aiguilles sont nécessaire­s pour prendre ses médicament­s, il ne faut pas oublier le certificat médical mentionnan­t ce fait.

7

Si l’on porte un stimulateu­r cardiaque, une pompe à insuline ou tout autre dispositif médical, on prend soin d’en informer l’agent dès son entrée dans la zone de contrôle de sécurité, idéalement en lui tendant sa carte d’embarqueme­nt. Il se peut que ce dernier demande les documents médicaux en preuve.

8

La limite de deux bagages de cabine ne s’applique pas aux fourniture­s et équipement­s médicaux.

9

Toutes les compagnies aériennes et tous les aéroports offrent un service d’accompagne­ment gratuit aux personnes à mobilité réduite qui en font la demande. Il suffit de le mentionner lors de sa réservatio­n ou de se rendre au comptoir Besoins spéciaux de sa compagnie d’aviation, au moment de l’enregistre­ment. On vérifie qu’à l’arrivée quelqu’un nous attendra avec un fauteuil roulant ou un véhicule électrique.

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PHOTO ADOBE STOCK Si vous devez apporter des médicament­s ou des appareils médicaux en voyage, il est préférable de bien s’informer avant le jour du départ pour éviter les surprises.

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