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Manon Massé défend son niveau de langue, qui n’est pas celui de « l’élite »
Manon Massé croit que Gilles Duceppe a « insulté » les Québécois en critiquant la qualité de son français.
« Je pense que M. Duceppe a un peu insulté le peuple québécois. Je pense que mon niveau de langage est compris par bien des gens », a dit Mme Massé hier en mêlée de presse.
Elle réagissait ainsi aux attaques personnelles de l’ancien chef du Bloc québécois, qui a sauté dans le train des critiques contre Québec solidaire mercredi.
M. Duceppe reprochait à Mme Massé son niveau de langue et ses fautes de syntaxe.
« Ce qu’il est en train de dire, c’est que la politique est réservée aux élites. Moi, je pense que non. La politique appartient à tout le monde. »
Elle a également répondu à une nouvelle critique du chef péquiste Jean-françois Lisée. Mme Massé avait comparé QS au PQ de René Lévesque mercredi, ce que M. Lisée considère comme une « insulte » à la mémoire de l’ex-premier ministre.
« M. Lévesque a inspiré tout un peuple [...] Cet homme-là n’appartient à personne », a-t-elle rétorqué.
De son côté, M. Lisée a refusé hier de reprendre à son compte les critiques de Gilles Duceppe, un changement d’attitude par rapport à son hostilité des sept der- niers jours vis-à-vis de QS.
QUESTION DE L’URNE
La mêlée de presse de Québec solidaire visait à inviter les électeurs à garder les questions environnementales en tête. « On pense sincèrement que la lutte aux changements climatiques, c’est la question de l’urne. »
Le sujet semble particulièrement important pour les jeunes électeurs. La Jeune Chambre de commerce de Montréal a mené un sondage sur les enjeux qui tenaient le plus à coeur à ses membres jeudi dernier. Résultat : l’environnement et le développement durable arrivent en tête.