« Un modèle » qui accroche ses patins
Même si Caroline Ouellette restera au sein des Canadiennes de Montréal à titre d’entraîneuse technique, l’annonce de sa retraite plus tôt cette semaine a secoué Marie-philip Poulin.
« C’est sûr que c’est triste. Caroline, c’est non seulement un modèle pour moi, mais c’est aussi une de mes très bonnes amies », a lancé Poulin.
La joueuse de Beauceville s’estime chanceuse d’avoir pu évoluer aux côtés d’une athlète de la trempe de Ouellette ces dernières années.
« J’ai tellement appris d’elle. Non seulement en tant que joueuse, mais aussi en tant que personne. D’avoir pu suivre ses pas, c’est vraiment incroyable. »
« UN MENTOR »
Même si elle perd une grande complice sur la glace, Poulin se réjouit de voir son ancienne coéquipière intégrer l’équipe d’entraîneurs des Canadiennes. En raison des nombreux départs à la retraite, elle croit que la présence de Ouellette permettra d’assurer une meilleure transition.
« On va encore apprendre beaucoup d’elle. Et elle est tellement bonne en tant qu’entraîneuse… Ça va être super le fun de l’avoir derrière le banc et de pouvoir continuer avec elle. C’est un mentor pour plusieurs d’entre nous. »
Pour sa part, Poulin est loin d’en avoir fini avec le hockey. Bien qu’elle ait pratiquement tout gagné dans sa carrière, la triple médaillée olympique en veut encore. Elle souhaite d’ailleurs poursuivre au moins jusqu’aux Jeux olympiques de Pékin en 2022.
« Je suis toujours passionnée. J’adore ça et le corps suit encore », a conclu l’athlète de 27 ans, qui est impatiente d’amorcer la nouvelle saison.