Les caquistes espèrent « un balayage » à Québec
Ils veulent avoir « la voix la plus forte possible »
Les caquistes de la Capitale-nationale ont appelé la population à faire élire un maximum de leurs candidats pour « donner une voix forte » à la région.
« Dans la région de Québec et de Chaudière-appalaches, on espère un balayage littéralement de la CAQ. On veut avoir enfin la voix la plus forte possible », a lancé la candidate dans Louis-hébert, Geneviève Guilbault, hier, en point de presse, dans le Vieux-québec.
Il s’agissait d’ailleurs du dernier point de presse régional de la campagne électorale de la CAQ. D’après Mme Guilbault, « il est plus que temps de se débarrasser des libéraux, qui ne font que recycler les mêmes annonces élection après élection ».
Même s’ils visent un gouvernement majoritaire, les caquistes ont pris soin d’éviter de répondre aux questions portant sur les scénarios possibles en cas d’élection d’un gouvernement minoritaire.
Interrogée sur les informations qui laissent entendre qu’elle pourrait être vice-première ministre dans un éventuel gouvernement caquiste, Mme Guilbault a réitéré que son but est d’abord de se faire élire comme députée.
« S’il y a effectivement une volonté d’attribuer un poste clé quel qu’il soit à une femme, ce n’est certainement pas moi qui s’y opposerais », a-t-elle fait remarquer, sourire en coin.
LA CAQ VISE LE 13 SUR 13
Éric Caire, candidat dans La Peltrie, a dit espérer l’élection de 13 candidats caquistes dans les 11 circonscriptions de Québec et les deux de Lévis.
Hier, 12 des 13 candidats caquistes étaient présents au point de presse. Seul Mario Asselin, candidat dans Vanier-les Rivières, était absent pour des raisons de santé.
De son côté, François Paradis, candidat caquiste dans Lévis, a insisté sur l’importance « d’unir les deux rives » et de faire en sorte que les maires de Québec et de Lévis collaborent.
Même raisonnement chez Jonatan Julien, candidat caquiste dans Charlesbourg, qui était jusqu’à récemment numéro deux à la Ville de Québec.
« On est là pour faire l’arrimage des intérêts communs pour l’ensemble des parties prenantes », a-t-il signalé en évoquant la nécessaire collaboration des maires de la région.
Geneviève Guilbault a insisté sur le fait que le Parti libéral du Québec (PLQ) n’a pas déposé de plateforme régionale. Selon les caquistes, il s’agit là d’une illustration du fait que les libéraux n’ont pas de « vision » pour la région et « qu’ils ne s’entendent sur rien ».