Un trio complètement hilarant
L’été est terminé depuis le 22 septembre. La comédie Pierre, Jean, Jacques, à l’affiche à la Salle Albert-rousseau, permet de retrouver à nouveau l’ambiance des vacances.
Écrite par les dramaturges britanniques Ray et Michael Cooney, la pièce Pierre, Jean, Jacques, qui met en vedette Benoît Brière, Martin Drainville et Luc Guérin, a connu un énorme succès l’été dernier au Théâtre du Vieux-terrebonne, établissant un record avec plus de 38 000 spectateurs.
À l’affiche à nouveau samedi, avec des représentations à 15 h et 20 h, Pierre, Jean, Jacques raconte la rocambolesque journée de Pierre, qui se prépare à vivre le plus beau jour de sa vie.
Il attend, avec sa conjointe Linda, l’arrivée de la directrice de l’agence d’adoption, pour une dernière rencontre avant d’officialiser l’arrivée de leur premier enfant.
Mais voilà que le frère de Pierre, Jean, « le maudit paresseux » et Jacques, « le sans-génie », débarquent un bon matin, une heure avant l’arrivée de madame Potvin, du service d’adoption.
Jean, interprété par Luc Guérin, arrive d’un séjour aux États-unis avec une camionnette remplie de cigarettes de contrebande et deux immigrés illégaux.
Jacques, joué par Martin Drainville, qui travaille dans un hôpital, a un plan, qu’il dit sans faille, qui va permettre à son frère Pierre d’acheter la résidence qu’il loue à meilleur prix.
Il a l’idée d’enfouir des membres humains, provenant de corps destinés à l’école de médecine, sur le terrain où sera aménagée une future terrasse. Une découverte qui permettra à Pierre d’obtenir une importante réduction. Une situation qui dégénérera rapidement et qui sera propice à de nombreux quiproquos. Quelques situations sont hilarantes et le vaudeville est à l’honneur.
EFFETS COMIQUES
L’histoire, qui a une prémisse intéressante, sert de véhicule pour les performances de Benoît Brière, Martin Drainville et Luc Guérin, qui multiplient les effets comiques dans leurs déplacements et leur façon de réagir face à certaines situations.
Les rires explosent chaque fois que Benoît Brière bouge et bafouille, et quand Martin Drainville est habité par mille et une contorsions. On ne peut que saluer les performances offertes par les trois comédiens.
Pierre, Jean, Jacques est un divertissement très léger. La pièce qui dure près de trois heures, incluant un entracte, s’étire et comporte des longueurs. Une référence au duo comique Abbott et Costello, dans la deuxième portion de la représentation, résume à la perfection l’esprit de la pièce.
Evelyne Rompré est très bonne dans le rôle de Linda, la conjointe de Pierre, qui est rapidement dépassée par les événements. Normand Carrière, Ann-catherine Choquette, Isabelle Drainville, Stéphane Jacques et Hugo Giroux complètent la distribution.