Le Journal de Quebec

Les syndiqués votent à 96 % pour 18 autres journées de grève

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AGENCE QMI | Les membres du Syndicat des employés de magasins et de bureaux de la Société des alcools du Québec (SAQ) ont voté à 96 % pour la tenue de 18 journées de grève supplément­aires, hier, lors d’une assemblée générale tenue à Montréal et qui était diffusée sur le web.

Quelque 2500 syndiqués ont pris part au vote.

« Nous espérions que la démarche de négociatio­n exploratoi­re entreprise depuis le 17 septembre nous permettrai­t d’en arriver à une entente, mais ce n’est pas le cas. Nous sommes tenus de conserver la confidenti­alité sur la teneur des discussion­s qui ont eu cours à la table, mais ce qu’on peut dire, c’est que l’employeur demeure sur ses positions. Nous allons donc utiliser ces journées lorsque nous le jugerons nécessaire pour faire pression sur lui », a dit la présidente du syndicat, Katia Lelièvre, par communiqué.

CONVENTION COLLECTIVE

La convention collective des employés oeuvrant dans les magasins et dans les bureaux de la société d’état est échue depuis le 31 mars 2017.

Soulignons que cinq des six journées de grève déjà votées par les syndiqués ont été utilisées jusqu’ici.

Dix-huit autres journées de débrayage s’ajoutent donc.

Hier, c’est le personnel-cadre qui a ouvert une cinquantai­ne de succursale­s à travers le Québec.

DÉMISSIONS

Les points qui achoppent dans les négociatio­ns ont trait à la précarité et à la conciliati­on famille-travail.

« Dans une période de pénurie de maind’oeuvre, on ne comprend pas que la SAQ ne tienne pas davantage à conserver ses employés, a dit Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec-chaudière-appalaches. Cette année, le nombre de démissions est ahurissant : depuis le 1er janvier, il s’élève à près de 600.

Les gens sont exaspérés de ne pas travailler. Ce que les employés souhaitent, c’est de pouvoir gagner leur vie à la SAQ, pas de survivre avec un revenu en bas du seuil de la pauvreté. »

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