Le Journal de Quebec

« De bons souvenirs » pour Roy à Sherbrooke

- ROBY ST-GELAIS

SHERBROOKE | Patrick Roy n’a pas oublié sa conquête de la coupe Calder en 1985 avec les Canadiens de Sherbrooke sur la glace du Palais des sports, même 33 ans après l’exploit qui survenait un an avant qu’il ne soit le héros des séries de la Ligue nationale avec le grand club.

La fierté de Sainte-foy venait de terminer sa dernière année dans les rangs juniors à Granby quand il a été invité à se joindre au club-école du CH.

Par divers concours de circonstan­ces, Roy avait obtenu le filet en séries dès la première ronde contre Fredericto­n et n’avait pas raté l’occasion de briller de tous ses feux, guidant la formation sherbrooko­ise aux grands honneurs de la Ligue américaine devant une foule survoltée.

À CAUSE D’UN BRIS D’ÉQUIPEMENT

Selon les chiffres colligés sur la Toile, le pilote des Remparts avait signé 10 victoires en 13 décisions, tout en maintenant une ronflante moyenne de buts alloués pour l’époque de 2,89. Le jeune Roy n’avait que 19 ans. Il a replongé dans ses souvenirs avant la rencontre d’hier avec les représenta­nts des quotidiens de Québec, lui qui était parti pour Denver en 2013 après la première année d’existence du Phoenix.

« La première chose que j’ai dite en débarquant de l’autobus, c’est que j’ai de bons souvenirs ici. C’est drôle parce que quand on a gagné, on sortait par le garage. J’étais cochambreu­r avec Stéphane Richer. La femme de Paul Pageau avait eu un bébé et on m’avait appelé pour être l’auxiliaire.

Puis, Gregg Moffet avait eu un bris d’équipement et j’ai embarqué en deuxième, et ils m’ont laissé dans le but jusqu’à la fin », racontait le membre du Temple de la renommée qui évoluait alors sous les ordres de Pierre Creamer, qui dirigera ensuite une saison dans la LNH avec les Penguins de Pittsburgh en 1987-1988.

SOUS LES PROJECTEUR­S

Sans ces événements, celui qui remportera un an plus tard la coupe Stanley ainsi que le trophée Conn-smythe n’aurait sans doute jamais été placé sous les projecteur­s, comme ce fut le cas lors de ce printemps de 1985. « Il y en a pour qui le chemin est tracé et il y en a d’autres qui doivent tracer leur propre chemin. Pour moi, ça a été ça », a-t-il convenu.

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