Chicago, ville DE HOCKEY
LA SEMAINE PROCHAINE
Les Québécois amateurs de sports professionnels meurent de jalousie en visitant Chicago. Alors qu’il ne nous reste que les Canadiens et les Alouettes en piteux état (après le départ des Nordiques et des Expos), la ville des vents a une culture du hockey et un amour de ce sport robuste aussi solide que le nôtre. Certains aiment à dire que le hockey est un « sport de Blancs »… pas à Chicago ! Le hockey ici est un sport fédérateur qui transcende les clivages ethniques.
Les Blackhawks, soit les faucons noirs, c’est-à-dire les Éperviers, sont partout présents en ville. Et bien sûr, il y a ici deux équipes de baseball aussi légendaires l’une que l’autre : les White Sox et les Cubs. Au basketball, il y a les fameux Bulls. Et les Bears au football. Et encore – les partisans de l’impact les ont déjà vus à l’oeuvre au Stade Saputo – le Fire de Chicago au soccer.
Mon penchant me porte surtout au hockey. Je voulais aussi voir le Wrigley Field, qui a vu passer les plus grandes vedettes du jeu de balle. Notre compatriote Denis Savard – qui est comme le Jean Béliveau de Chicago – est très connu et reconnu ici. J’ai été le « président » de son fan-club à Montréal en le défendant sans cesse en ondes, alors je l’ai souvent rencontré et je le connais assez bien… Quand je disais à quelqu’un à Chicago : « I’m a friend of Denis Savard ! », tout le monde savait de qui je parlais ! Un héros sportif local. Son numéro 18 a été retiré. Ce Verdunois, qui a par ailleurs un aréna à son nom dans ma ville natale, a marqué l’imaginaire des gens de Chicago où il est retourné vivre et où il sert d’ambassadeur public aux Éperviers. STATUES DES HÉROS
Près du United Center où jouent les Hawks, j’ai visité les boutiques pour acheter un chandail à ma femme qui raffole de cet uniforme si coloré… peut-être le plus beau de la LNH! Les statues des héros du hockey Bobby Hull et Stan Mikita, décédé récemment, en imposent par leur réalisme dramatique! On dirait ces hommes en pleine action sur la glace !
Trois saisons par année, presque chaque soir, il y a du baseball en ville... J’ai failli y aller, mais finalement j’ai opté pour une soirée dans une boîte de blues… Cela dit, partout à Chicago, les sports professionnels sont visibles et en santé économique ! Oui, il y a de quoi être jaloux ! Le Chicago d’al Capone.