Le Journal de Quebec

Bottas partira premier

Le Québécois Lance Stroll a réalisé le pire temps des qualifs

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SOTCHI | (AFP) Il a fait honneur à la devise olympique : le Finlandais Valtteri Bottas a été plus vite, plus haut, plus fort que son coéquipier Lewis Hamilton pour s’offrir hier la position de tête du Grand Prix de Russie.

Le circuit de Sotchi, situé dans le parc olympique des Jeux olympiques de 2014, inspire décidément Bottas. C’est ici qu’il a remporté sa toute première victoire en Formule 1, l’an dernier, et en cinq éditions il a toujours surclassé son coéquipier en qualificat­ions. « Je sais que c’est un tracé qui normalemen­t me réussit. J’ai encore réalisé de très bons tours en qualificat­ions et la voiture m’a semblé très, très forte », a réagi celui qui connaît une année frustrante, sans victoire jusque-là contre trois l’an dernier.

« Je n’ai été en pole qu’une fois cette année, en Autriche. Ça commençait à faire longtemps, donc je suis très heureux. »

STROLL DERNIER

Confiné à une voiture Williams peu performant­e, le Québécois Lance Stroll a obtenu le pire chrono de la première séance de qualificat­ions, hier. Ayant terminé en 20e et dernière place, il devrait néanmoins se retrouver au 15e rang sur la grille de départ en raison de diverses pénalités décernées aux autres équipes pour des changement­s effectués sur les bolides.

Stroll a effectué le tour de la piste de Sotchi en 1 min 36,437 s tandis que son coéquipier Sergey Sirotkin a pris le 18e rang (1:35,612).

En retrait derrière Hamilton depuis le début du week-end, le Finlandais a en effet livré les deux tours qu’il fallait lors de la dernière partie des qualificat­ions (Q3) pour devancer le Britanniqu­e, qui a raté son dernier essai, de 145 millièmes.

« Je ne sais pas vraiment ce qui m’a manqué en Q3, j’ai eu un peu de mal et Valtteri a manifestem­ent haussé le rythme », a confié le quadruple champion du monde, manifestem­ent peu affecté par cette issue.

« Mes deux tours n’avaient vraiment rien de spécial, a-t-il reconnu dans un sourire. Mais vous ne pouvez pas tomber juste à chaque fois et, de toute façon, je suis dans la bataille pour la course. »

D’autant que Ferrari semble manquer de rythme. L’allemand Sebastian Vettel, dauphin de Hamilton pour 40 points au classement des pilotes, a échoué en deuxième ligne pour 556 millièmes, devant son coéquipier finlandais Kimi Räikkönen.

35 POINTS D’AVANCE

Le Britanniqu­e sait que s’il conserve 35 unités d’avance aujourd’hui, il pourra se contenter pour être sacré d’être deuxième des cinq courses restant au calendrier.

S’élancer en première ligne n’est toutefois pas une garantie de victoire en Russie, comme l’a démontré Bottas l’an dernier en dépassant les Ferrari qui étaient parties devant lui au départ.

« J’ai rappelé à Valtteri ce qui s’est passé. Peutêtre que nous pourrons faire la même chose. Ça serait bien, a d’ailleurs malicieuse­ment lancé Vettel à sa sortie de voiture. Tout repose sur le départ [...] C’est compliqué, mais s’il y a la place, j’irai. »

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Valtteri Bottas reçoit une chaleureus­e poignée de main de son coéquipier Lewis Hamilton après avoir signé le temps le plus rapide des qualificat­ions au Grand Prix de Russie. PHOTO AFP

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