Un barbier d’ici pour les stars de téléréalité
Trois mois en Grèce avec les gars d’occupation Double
Il y aura un peu de Québec dans le look des gars d’occupation Double. Maxime Bellemare, copropriétaire des salons KRWN, passe trois mois en Grèce pour coiffer les célibataires de la téléréalité.
Il s’agit de la première fois que les gars D’OD ont un coiffeur à leur disposition, contrairement aux filles. À raison d’une fois par semaine, le barbier de Québec se rend dans la maison des gars pour rafraîchir leur look.
« On a vu l’importance que les gars portent à leur image, leur coupe de cheveux, peut-être plus que les femmes maintenant, explique-t-il à l’autre bout du fil, depuis la Grèce. Avant de partir, chacun des gars faisait couper leurs cheveux environ une fois aux deux semaines. Ils étaient craintifs par rapport à l’aventure, en étant trois mois partis sans personne pour s’occuper de ça. »
« Ça contribue à leur estime », soutient celui qui se fait appeler Max Le Barbier.
L’an passé, à Bali, la production faisait des sorties pour aller chez des barbiers locaux.
« Cette fois-ci, on a suivi les candidats du moment de leur sélection, jusqu’au tapis rouge. J’ai vraiment développé une belle relation avec les gars. Ils sont coupés du monde, n’ont pas de contact avec personne, alors quand ils me voient arriver, ils sont vraiment contents ! »
UNE CHANCE « EN OR »
La gamme de produits de KRWN est mise en évidence sur une étagère dans la chambre des gars, ainsi que les produits Charbon Noir, que l’entreprise de Québec distribue.
Il n’est pas impossible non plus qu’on voie Max Le Barbier apparaître à l’écran, si jamais il se passe quelque chose de croustillant pendant que les gars sont sur sa chaise.
« Je ne sais pas ce que ça va donner en termes de visibilité, mais c’est une chance en or », souligne-t-il.
Avec maintenant sept succursales, KRWN a le vent dans les voiles. Maxime Bellemare continue de gérer sa compagnie à distance, mais ne cache pas que les moments de repos sont les bienvenus.
« Ça fait quatre ans que je travaille jour et nuit dans les opérations. […] Ici, c’est une dynamique qui me permet d’être beaucoup plus productif. Disons que c’est un environnement moins stressant. »