SEPT ANS MOUVEMENTÉS À L’UPAC
16 mars 2011
Robert Lafrenière, alors sous-ministre à la Sécurité publique, est nommé commissaire à la lutte contre la corruption par le gouvernement libéral de Jean Charest. Il devient le premier patron de L’UPAC.
17 avril 2012
L’UPAC réalise le premier coup de filet significatif de son histoire en arrêtant 14 personnes accusées d’avoir participé à un stratagème de corruption à Mascouche, dont l’ex-maire Richard Marcotte.
17 mai 2012
L’ex-président du Comité exécutif de la Ville de Montréal Frank Zampino et huit autres personnes sont arrêtés à la suite du scandale du Faubourg Contrecoeur. Zampino sera finalement blanchi six ans plus tard.
27 février 2013
Les troupes de Robert Lafrenière annoncent des accusations contre cinq personnes à la suite d’une enquête sur l’octroi du contrat de construction du campus Glen du Centre universitaire de santé Mcgill (CUSM). L’EX-DG du CUSM Arthur Porter, un ami de Philippe Couillard, est ciblé.
9 mai 2013
L’UPAC réalise la plus importante rafle de son histoire en mettant le grappin sur 37 personnes dans le cadre de l’opération Honorer, à Laval. L’exmaire Gilles Vaillancourt se retrouvera derrière les barreaux quelques années plus tard.
17 juin 2013
Le maire de Montréal Michael Applebaum est arrêté et accusé de corruption, lui qui a accepté des pots-de-vin pour deux projets immobiliers.
17 mars 2016
L’ex-vice-première ministre Nathalie Normandeau est arrêtée et accusée de corruption le jour où le gouvernement dépose son budget. L’ex-ministre libéral et v.-p. de la firme Roche Marc-yvan Côté fait également partie des sept personnes arrêtées ce jour-là. L’affaire n’a pas encore connu son dénouement devant les tribunaux.
5 mai 2017
En commission parlementaire, Robert Lafrenière promet de trouver le « bandit » qui aurait transmis à notre Bureau d’enquête des informations à propos de l’enquête Mâchurer sur des allégations de financement illégal au Parti libéral du Québec.
5 décembre 2017
Notre Bureau d’enquête dévoile le contenu d’un rapport dévastateur sur des tensions entre la direction de L’UPAC et plusieurs employés.
16 mars 2018
L’UPAC arrête l’ex-maire de Terrebonne Jean-marc Robitaille ainsi que quatre membres de sa garde rapprochée. Ils font face à des accusations de corruption et d’abus de confiance, eux qui auraient présumément accepté des cadeaux de la part d’entrepreneurs qui obtenaient des contrats avec la Ville.