Brodeur charmé par l’accueil des Européens
Les Devils sur le Vieux Continent dans le cadre d’une série de matchs internationaux
AGENCE QMI | De retour dans l’organisation des Devils du New Jersey depuis un peu plus d’un mois, Martin Brodeur a eu l’occasion d’accompagner l’équipe en Europe dans le cadre de la série de matchs internationaux de la Ligue nationale de hockey. Le Québécois est impressionné par l’enthousiasme des amateurs locaux pour son sport.
« Je n’ai jamais pensé que quelque chose du genre allait être organisé pendant que je jouais, a indiqué l’ancien gardien de but étoile au site de la LNH. Toutefois, j’ai passé beaucoup de temps en Europe avec Hockey Canada l’an dernier et j’ai vu ce que le hockey représentait pour les gens d’ici. »
Les Devils sont présentement à Berne, en Suisse, où ils affronteraient le club local, le SC Berne, dans un match amical hier (voir autre texte). Ils entameront ensuite leur saison régulière samedi en Suède contre les Oilers d’edmonton.
DISCOURS
Son passage sur le Vieux-continent a aussi permis à Brodeur de prendre une pause dans l’écriture du discours qu’il livrera le 12 novembre à Toronto dans le cadre de son intronisation au Temple de la renommée du hockey.
« J’ai écrit environ 600 mots jusqu’ici, a-t-il dit. Je veux qu’il soit concis. Je vais essayer de parler en français et en anglais. Je ne veux pas qu’il soit trop long, ni trop court »
Brodeur indique aussi que son nouvel emploi de vice-président du développement des affaires des Devils lui a permis de prendre le temps de réfléchir sur la signification de son élection au Panthéon du hockey.
« Comme je voyage moins maintenant, j’ai pu penser à ce que j’ai accompli pendant ma carrière, a-t-il expliqué. Au cours des derniers mois, j’ai pu mesurer ce que le Temple de la renommée voulait dire pour moi. »
L’ÉVOLUTION DES GARDIENS
L’ancien gardien vedette a pris sa retraite il n’y a pas si longtemps, en 2015. Il remarque toutefois des changements par rapport à l’époque où il patrouillait avec brio le devant du filet.
« Si ton gardien numéro 1 est blessé, ton adjoint est vraiment capable de prendre la relève de nos jours. C’est une des plus grandes différences à mes yeux, a-t-il émis. À mon époque, une équipe était dans le trouble si son partant tombait au combat. Cela dit, même si la plupart des gardiens sont meilleurs, les gardiens de premier plan sont encore ceux qui vont te donner une coupe Stanley, comme Marc-andré Fleury ou Braden Holtby. »
« Les gardiens substituts se ressemblent un peu tous, à mon avis, a-t-il poursuivi. Ils mesurent normalement entre 6 pi et 3 po et 6 pi et 4 po, préconisant le style papillon. »