Le PQ sans l’indépendance
Partons de l’hypothèse que l’indépendance du Québec aurait fait partie des débats au cours de la dernière campagne électorale. Il est fort à parier que la dynamique de la campagne aurait pris une tout autre tournure, la polarisation entre le fédéralisme et l’indépendance aurait certes accaparé une bonne partie des échanges entre les chefs de partis.
Or, le PQ de Jean-françois Lisée a décidé de placer son option fondamentale en veilleuse jusqu’en 2022, concentrant ses énergies à défendre les intérêts des Québécois à l’intérieur d’un parti provincialiste soumis à l’intransigeance d’un gouvernement fédéral centralisateur.
Résultat ? C’est la débâcle complète, un maigre nombre de neuf députés élus. Si Jean-françois Lisée espérait obtenir le pouvoir en mettant en veilleuse l’indépendance du Québec, force est de constater que sa stratégie est un fiasco monumental.
En conséquence, je suis d’avis que le PQ sans l’indépendance, c’est un parti sans âme, qui perd toute la raison d’être de sa création. Un parti dépouillé du projet de société de son fondateur, René Lévesque !