Le Journal de Quebec

18 mois de prison pour violence conjugale

Le récidivist­e a notamment piétiné son ex-conjointe

- SOPHIE CÔTÉ

Un récidivist­e en matière de violence conjugale, qui est allé jusqu’à piétiner sa victime, a reçu une peine de prison de 18 mois, hier, au palais de justice de Québec.

La victime de l’accusé de 70 ans, René Mongeau, a eu une vertèbre et des côtes cassées en plus de nombreuses ecchymoses à la suite d’un épisode de violence.

Celui qui a déjà été condamné à un mois de prison pour d’autres gestes violents commis à l’endroit de cette même victime a pris son ex-conjointe par les cheveux avant de la projeter au sol et de la tirer sur une distance de quelques mètres, a relaté la juge Rachel Gagnon avant de rendre sa décision.

DEBOUT SUR SA VICTIME

Après lui avoir cogné la tête sur le plancher à au moins cinq reprises, la femme a ensuite perdu connaissan­ce.

C’est à ce moment que Mongeau s’est mis debout sur sa victime avant de la piétiner, littéralem­ent, et de lui donner des coups à différents endroits sur son corps. Mongeau a ensuite empêché sa victime de quitter, d’où le chef de séquestrat­ion pour lequel il a aussi été déclaré coupable.

La juge a coupé la poire en deux, alors que la Couronne réclamait une peine d’emprisonne­ment de 24 mois et la défense, de 12 mois.

FACTEURS AGGRAVANTS

Rappelant que la gravité des infraction­s commises, le contexte de violence conjugale, les blessures subies par la victime, les importante­s conséquenc­es psychologi­ques qui en découlent et les antécédent­s judiciaire­s de l’accusé en semblable matière constituai­ent tous des facteurs aggravants, la juge l’a condamné à une peine de 18 mois de prison, suivie d’une probation de trois ans.

Puisqu’il est détenu depuis juin, Mongeau doit encore purger une peine de 12 mois. Parmi ses conditions, il lui est interdit de communique­r avec sa victime ainsi que de posséder des armes pour les dix prochaines années. L’accusé a glissé à la cour hier qu’il entend partir pour Vancouver lorsqu’il recouvrera sa liberté.

Mongeau avait quitté le palais de justice en civière, en août. Il s’était effondré et s’était cogné la tête sur une rampe dans le box des accusés lorsque la juge l’a déclaré coupable.

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