Le souhait des Garand-gauthier se réalisera
Benjamin Garand-gauthier pourra peutêtre réaliser son plus grand rêve et celui de son frère Félix.
Il y a moins de cinq mois, le centre arrière du Rouge et Or de l’université Laval craignait que sa carrière soit terminée après s’être déchiré le tendon d’achille à l’occasion du Défi Est-ouest présenté au PEPS.
Hier, il a pris part à son premier entraînement avec contact et il pourrait disputer son premier match le 13 octobre face aux Redmen à Mcgill.
« Moi et Félix, on rêve de disputer un match ensemble dans les rangs universitaires, a-t-il exprimé. Ça n’est jamais arrivé même en partie présaison. Ça faisait du bien de frapper du monde à mon premier entraînement avec contact. Quand j’ai remis mon casque et mes épaulettes la semaine dernière, je me sentais comme un petit gars. »
LONG PROCESSUS
Les astres devaient s’aligner pour que le produit des Nordiques de Lionel-groulx puisse espérer revenir au jeu, lui qui en est à sa dernière saison universitaire.
« Le docteur m’avait prévenu que tout devait super bien se dérouler pour que j’aie une chance. L’opération [le 13 mai], la cicatrice et les huit semaines sans marcher. Tout s’est bien passé et j’ai pu débuter ma période réhabilitation en gymnase pour renforcer mon mollet ma cheville. »
« Au départ, on me parlait d’une absence d’au moins six mois, de poursuivre le centre arrière de 6 pi 1 po et 240 livres. Je sais que c’est ma dernière année de football et les premières semaines après l’opération n’ont pas été drôles. J’ai de bons coéquipiers, de bons amis et une bonne famille qui m’ont soutenu et permis de passer au travers. »
Garand-gauthier n’a pas hésité à accepter l’invitation pour le Défi Est-ouest qui réunit les meilleurs espoirs en prévision du repêchage de la LCF de l’année suivante.
« Je n’ai aucun regret. J’ai eu la chance de vivre une belle expérience. Je me suis blessé en courant et cela aurait pu arriver n’importe quand à l’entraînement. »
HEUREUX
Si Benjamin est excité à l’idée de revenir au jeu, il en va de même pour Félix. « Ça va être spécial. J’ai vraiment hâte. Il a tellement travaillé fort. Je lui lançais le ballon pendant deux saisons à Lionel-groulx. »
Félix était quart-arrière dans les rangs collégiaux avant de changer à son arrivée à Laval.