Le Journal de Quebec

Kean promet un bon spectacle

Il se bat samedi au Centre Vidéotron

- KEVIN DUBÉ

La dernière fois que Simon Kean s’est battu à Québec, plusieurs amateurs de boxe étaient restés sur leur faim. Pas nécessaire­ment en raison de la prestation du Québécois, mais surtout en raison de la carte qui regroupait plusieurs Mexicains n’étant pas dans leur meilleure condition physique. Samedi, Kean assure que son combat face à Dillon Carman offrira aux amateurs un bien meilleur spectacle.

C’est que Carman (13-3, 12 K.-O.) n’a rien à voir avec Ignacio Esparza, ce Mexicain bedonnant qui avait résisté, à la surprise d’à peu près tout le monde, pendant cinq rounds aux coups de Kean lors de son der- nier passage à Québec, le 7 avril dernier.

À ce moment, les amateurs ne s’étaient pas gênés pour faire connaître leur mécontente­ment en huant le spectacle présenté devant eux.

« La dernière fois, c’était mauvais un peu parce que la carte était moins bonne. Je pense que cette fois, face à un adversaire qui va m’offrir une bonne opposition, ce sera intéressan­t », a mentionné Kean (15-0, 14 K.-O.) hier en fin d’après-midi, quelques minutes avant un entraîneme­nt public tenu dans le grand hall du Centre Vidéotron.

ADVERSAIRE IMPRÉVISIB­LE

Samedi soir, en finale d’une carte d’eye of the Tiger Management qui mettra aussi en vedette Steven Butler, Vincent Thibault et Batyr Jukembayev, entre autres, Kean affrontera Carman, un Ontarien de 32 ans qui a notamment défait Éric Martel-bahoeli en 2014.

Ce dernier s’est d’ailleurs fait plutôt discret depuis l’annonce du combat, ce qui fait contraste avec le dernier adversaire de Kean, Adam Braidwood, qui s’était montré très loquace dans les semaines précédant leur combat.

« Je ne sais pas à quoi m’attendre. Il (Carman) a été très low profile depuis le début. Il est tranquille, on ne l’a pas entendu parler. C’est soit il ne voulait pas me réveiller, soit il est intimidé. Je m’attends à ce qu’il boxe comme lors de chaque combat que j’ai vu de lui. C’est un gars qui prend son temps et qui prépare ses coups, un peu comme moi. Le meilleur des deux va l’emporter », ajoute le poids lourd de Trois-rivières.

À quelques jours de l’affronteme­nt, Kean se dit calme, comme c’est le cas avant cha- cun de ses combats.

« Avant, on a tellement de choses à penser que j’oublie d’être stressé. La fébrilité va revenir le jour du combat. »

LES ÉTATS-UNIS DANS LA MIRE

Kean a d’ailleurs répété à quelques reprises au cours des dernières semaines qu’il voulait « faire le ménage » chez les poids lourds au Canada. Dans un récent entretien à l’émission Les Partants à TVA Sports, il a mentionné avoir quelques boxeurs américains dans sa mire.

« J’aime boxer au Québec. Les ÉtatsUnis, c’est un rêve pour moi. J’aimerais y aller une couple de fois. C’est sur que Las Vegas, c’est gros et glamour. J’aimerais faire des combats là-bas, mais mon but n’est pas d’y déménager et d’y faire carrière », précise-t-il.

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