Bien négocier son contrat de déneigement
Le diable est dans les détails. C’est particulièrement vrai avec les contrats de déneigement.
L’hiver dernier, on a vécu quelques épisodes de verglas. Mon entrée, en pente, était impraticable. Mon déneigeur a refusé de s’en occuper : ce n’était pas dans son contrat ! J’ai dû épandre du sable moi-même. Morale : faites inscrire ce service à votre contrat, car les épisodes de verglas surviennent désormais plus souvent…
Autres détails à surveiller et à inscrire au contrat : √ Quelles sont les quantités de neige minimales par tempête (normalement plus de 5 cm) ou maximales par saison ? √ Quelles sont les dates de début et de
fin du service ? √ Le déneigeur peut-il passer en pleine nuit, quitte à bousiller votre sommeil ? √ Quel est son numéro de permis de l’office de la protection du consommateur (OPC), surtout si le contrat est signé dans votre cuisine ? Pour avoir ce permis, un déneigeur doit offrir un cautionnement. Prenez le temps de vérifier auprès de L’OPC si ce permis est encore valide. De plus, certaines municipalités exigent leur propre permis.
OÙ METTRE LA NEIGE ?
Plusieurs immeubles en copropriété de mon quartier ont payé des amendes l’hiver dernier : leurs déneigeurs avaient poussé leur neige dans la rue. Ils ont dû payer des milliers de dollars imprévus pour la faire transporter vers un dépôt autorisé.
TROUVER UN DÉNEIGEUR
Il y a deux ans, un déneigeur de l’est de Montréal et de Repentigny avait disparu dans la nature, début janvier, avec les dépôts de milliers de clients. La meilleure protection contre ce type d’arnaque, c’est d’interroger vos voisins qui font affaire avec un déneigeur établi de longue date.
Certains déneigeurs offrent d’enlever la neige sur le balcon, les escaliers ou le toit. S’il survient un accident, c’est normalement couvert par l’assurance de responsabilité civile du déneigeur. Si ces travaux sont effectués par un individu, le contrat d’assurance habitation standard comprend une disposition (la garantie h) qui prévoit une indemnisation en cas d’accident pour les « employés de maison ». Cette indemnisation volontaire couvre les deux tiers du salaire jusqu’à un maximum hebdomadaire de 200 $ pour une période limitée, et le bénéficiaire doit s’engager à ne pas poursuivre l’assuré pour sa responsabilité.