Analyser avant de mettre la hache
Une experte en gouvernance appelle la CAQ à la prudence dans son grand projet de réforme du Centre de services partagés du Québec (CSPQ).
Marie-soleil Tremblay, professeure à l’école nationale d’administration publique estime que l’organisme n’est pas aussi gangréné que la CAQ a pu le laisser entendre par le passé.
« Il y a des éléments, quand tu n’as pas accès aux fonctionnaires et aux analyses, qui te font arriver à une conclusion “A”, mais, par la suite, ça devient nuancé », souligne Mme Tremblay.
Selon l’experte, le CSPQ a beaucoup évolué au cours des dernières années et la stabilité serait peut-être ce qui rendrait le plus service à l’organisme. « En trois ans, il y a eu quatre hauts dirigeants. Pour qu’une organisation puisse évoluer et être plus efficiente, cette idée de changer aux six mois est nuisible. »