Priorité à l’imputabilité des dirigeants
La clé pour éviter d’autres débâcles informatiques passe par l’imputabilité des dirigeants d’organismes et de ministères, croit l’institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP).
Son directeur, Michel Nadeau, invite la CAQ à identifier clairement qui gère ces budgets monstres. Ultimement, l’expert souhaite voir des têtes tomber si d’autres projets dérapent.
« Je regarde le système Phénix au fédéral, c’est épouvantable. Il n’y a personne qui a perdu sa job après 2 milliards de dollars et ça ne marche toujours pas. C’est une tragédie », lance M. Nadeau, militant pour un meilleur encadrement des projets.
« Il faut identifier les budgets, identifier les responsables et s’assurer qu’au-dessus de ces gens-là, il y ait des superviseurs, que ce soit un conseil d’expert ou ministériel, mais qu’il y ait une supervision des projets », explique-t-il.