Un gala à saveur locale
La carte de ce soir revêt une forte saveur locale avec trois boxeurs de Québec qui sont impatients d’en découdre.
Le Beauportois d’origine, Clovis Drolet (6-0, 3 K.-O.), en sera à son deuxième passage au Centre Vidéotron. Après sa victoire par décision unanime en avril face à Sergio de Leon, il se frottera au Bulgare Evgeni Borisov (3-1-1, 1 K.-O.).
Pour sa part, Vincent Thibault (6-0, 2 K.-O.) en sera à son troisième combat chez lui, contre le même de Leon que Drolet a battu en avril. Selon le promoteur Camille Estephan, il s’agira de son dernier combat de six rounds avant de passer aux huit rounds.
« Avant de parler de mon dernier combat de six rounds et de mon prochain de huit rounds, on a une job à faire et il est important qu’elle soit très bien faite. Après ça, amènes-en des étapes et des défis, on en veut », a tempéré Thibault, qui traîne toujours avec lui sa légion de fidèles partisans reconnus comme étant sa « Team Tibo ».
D’ailleurs, il ne cache pas qu’il n’y a rien comme sentir cette fébrilité à l’idée de se battre à la maison.
« À ma deuxième fois à Québec je pensais bien gérer ça, mais au premier round, j’étais “jammé”. Quand il y a 300 personnes du public qui sont là pour toi avec ton gilet et qui crient comme des fous, c’est dur à gérer, mais je suis content de me sortir de ma zone de confort et de pouvoir le vivre. »
LES DÉBUTS DE PARENT
À ce duo local s’ajoute Yannick Parent, né au Nouveau-brunswick, mais qui a grandi sur la Rive-sud de Québec et qui effectuera ses débuts professionnels contre le Mexicain Rodolfo Lopez (6-5, 4 K.-O.).
« C’est sûr que ça ajoute un stress que ce soit chez moi, au Centre Vidéotron devant une grosse foule, mais je le prends comme un combat comme les autres. L’environnement est différent et ça demande beaucoup de gestion, mais je fonce. Je suis prêt à faire les quatre rounds, mais tant mieux si ça finit avant à mon avantage », a lancé le protégé de Benoît Martel, chez Energybox.