SURPRIS D’AVOIR ÉTÉ LAISSÉ DE CÔTÉ

Alzner n’a pas affronté les Maple Leafs lors du match inaugural du Canadien

PITTSBURGH | Un autre défi de taille attend le Canadien, ce soir. À l’instar des Maple Leafs, les Penguins présentent une formation rapide à qui il ne faut absolument pas laisser trop de corde. DIFFICILE À ACCEPTER

Bien qu’il affiche une certaine sérénité, le défenseur reconnaît que la décision de l’entraîneur l’a pris par surprise.

« J’avais l’impression d’avoir connu un bon camp », a-t-il indiqué.

« Ç’a été difficile à accepter. Il m’a fallu une journée pour ventiler, a-til poursuivi. Sur le coup, tu penses que c’est la fin du monde. Puis, tu te calmes et tu te dis : “N’agis pas en bébé. Il y a des joueurs qui sont rayés de la formation tout le temps. D’autres ne jouent que 30 matchs au cours d’une saison”. »

Or, il semble que l’entraîneur-chef du Canadien ne soit pas arrivé tout à fait à la même conclusion.

« Je ne peux habiller que 20 joueurs. Ceux qu’on a préférés sont ceux qui ont connu un meilleur camp. Si on veut être fidèle à notre philosophie (de faire jouer les plus méritants), il faut respecter ce que l’on dit. C’est ce qu’on a fait. »

UNE SÉQUENCE, UN PLATEAU

Laissé de côté, Alzner a ainsi vu sa série de matchs s’arrêter à 622. Il s’agissait de la quatrième plus longue séquence active et de la 12e plus longue de l’histoire.

« J’y ai pensé. Dans un sens, c’est une bonne chose que ce ne soit pas une blessure qui a mis fin à cette séquence. Je peux m’encourager en me disant que j’ai pu jouer tout ce temps sans rater un match », a déclaré Alzner, dont la dernière absence remontait au 3 mars 2010.

TOUT PRÈS DE 1000 MATCHS

De son côté, Tomas Plekanec n’est plus qu’à deux rencontres des 1000 matchs dans la LNH. Un plateau qu’il aurait pu atteindre ce soir si Julien l’avait utilisé mercredi.

Pour le Tchèque, ce n’est que partie remise. Pas question de se morfondre. D’autant plus qu’il savait qu’à 35 ans, il pourrait être laissé de côté à l’occasion.

« Il y a différents stades au cours d’une carrière. C’est celui que je traverse en ce moment. C’est certain que je souhaite être toujours de la formation, mais j’ai toujours voulu être un vrai professionnel. Ça ne changera pas. Je serai prêt lorsque je verrai mon nom sur le tableau », a-t-il assuré.

Ce sera à Julien de déterminer si son expérience pourra lui servir contre les Penguins.

« J’AVAIS L’IMPRESSION D’AVOIR CONNU UN BON CAMP »

– Karl Alzner