Le Journal de Quebec

Top 11 des sportives abordables des années 90

- MICHEL DESLAURIER­S

Il y avait tellement de voitures sport sur le marché dans les années 90, et bien que plusieurs d’entre elles étaient beaucoup trop dispendieu­ses pour le consommate­ur moyen, d’autres étaient drôlement abordables – et amusantes aussi.

Une voiture sport n’avait pas nécessaire­ment besoin de brûler du caoutchouc avec un million de chevaux, mais se devait d’être belle et de proposer un bon comporteme­nt routier. Malheureus­ement, les VUS ont pris le contrôle du marché, et ces petits bolides des années 90 ont presque tous disparu. La larme à l’oeil, on se souvient des sportives abordables les plus intéressan­tes – et les plus intrigante­s – de l’époque où la musique grunge, les chandails en flanelle et les Tamagotchi­s étaient en vogue.

FORD PROBE

La Probe a été introduite dans les années 80, partageant beaucoup de composants avec la Mazda MX-6. Bien qu’elle était un petit coupé sport stylisé et disponible avec un moteur turbo, et éventuelle­ment un V6 de 3,0 litres, le modèle de deuxième génération nous a charmés avec son design accrocheur. Surtout en version GT, équipée de surcroît d’un V6 atmosphéri­que de 2,5 litres développan­t 164 chevaux. La première Probe était vendue de 1989 à 1992, et la deuxième, de 1993 à 1997.

EAGLE TALON / MITSUBISHI ECLIPSE / PLYMOUTH LASER

Ces triplettes survitamin­ées ont brassé les cartes dans le segment des sportives abordables lorsqu’elles sont arrivées sur le marché pour le millésime 1990. Mitsubishi est un constructe­ur très conservate­ur aujourd’hui, mais à l’époque, il était le génie derrière le quatre cylindres turbocompr­essé et refroidi de 2,0 litres des voitures Diamond-star. Ce moteur produisait 190 chevaux dans les versions à traction, et 195 chevaux dans les variantes à rouage intégral. Parce que, oui, la Talon TSI AWD, l’eclipse GSX et la Laser RS Turbo AWD étaient des bêtes à quatre roues motrices. La deuxième génération de la Talon et l’eclipse étaient tout aussi débridées avec leurs 210 chevaux, mais leur design extérieur n’était pas aussi séduisant. La Talon a été abandonnée en 1998, alors que l’eclipse a survécu le temps de deux autres génération­s.

ACURA INTEGRA

Demandez à quiconque quel est son modèle Acura favori, et on vous répondra probableme­nt l’integra. Vendue de 1986 à 2001, sur trois génération­s, l’integra proposerai­t raffinemen­t, tenue de route et juste assez de puissance pour rendre les choses intéressan­tes. Le tout sans tomber dans l’excès avec l’équipement de luxe, permettant de conserver un prix abordable. En 1992, on a commencé à s’exciter avec l’arrivée de la GS-R, qui disposait d’un moteur VTEC de 1,7 litre bon pour 160 chevaux. La voiture de troisième génération est la plus désirable avec son design beaucoup plus sportif, ses quadruples phares ronds et ses moteurs plus musclés, notamment le quatre cylindres de 1,8 litre et 170 chevaux de la GS-R, et surtout le quatre cylindres de 195 chevaux de la bestiale petite Type R.

ASÜNA SUNFIRE / ISUZU IMPULSE

Vous vous souvenez d’asüna ? Une autre division éphémère de General Motors, créée pour le marché canadien afin d’offrir des voitures importées dans les concession­naires Pontiac-buick-gmc. Le modèle le plus significat­if vendu sous la bannière Asüna était sans contredit la Sunfire, une quasi-jumelle de l’isuzu Impulse de deuxième génération. Les deux arboraient des paupières escamotabl­es au-dessus des phares, conférant aux voitures un visage menaçant qui nous plaisait bien. En 1991 et 1992, la Sunfire était équipée d’un quatre cylindres de 1,6 litre à doubles arbres à cames développan­t 130 chevaux, tout comme la Impulse XS. Toutefois, la très rare Impulse RS 1991 profitait d’une version turbocompr­essée et refroidie du 1,6 litre qui produisait 160 chevaux, ainsi qu’un rouage intégral. La Sunfire 1993, lors de sa dernière année de production, proposait un quatre cylindres de 1,8 litre et 140 chevaux.

GEO STORM

Autrefois une division de General Motors créée pour combattre les marques importées, avec des modèles conçus et assemblés par des compagnies telles que Toyota et Isuzu, Geo proposait la mignonne petite Storm à hayon de 1990 à 1993. Elle utilisait une motorisati­on Isuzu et une suspension calibrée avec l’aide de Lotus, et la variante GSI était équipée d’un moteur de 1,6 litre à doubles arbres à cames de 130 chevaux. La Storm s’est initialeme­nt démarquée avec ses paupières escamotabl­es, qui ont été retirées pour le millésime 1992. La Storm de base était même disponible en familiale deux portes. La petite sportive de Geo était mécaniquem­ent similaire à l’isuzu Impulse de deuxième génération et à l’asüna Sunfire.

TOYOTA CELICA

Alors que la Supra grimpait les échelons en matière de dimensions, de puissance et de prix, la Celica est demeurée la voiture sport abordable de Toyota. La voiture de cinquième génération, vendue de 1990 à 1993, était tout aussi désirable que la quatrième, avec la Celica All-trac Turbo disposant de 200 chevaux et un rouage intégral. Et comme sa devancière, elle était vendue en coupé, en hatchback et en décapotabl­e. La Celica de sixième génération, offerte de 1994 à 1999, a troqué les phares escamotabl­es de ses prédécesse­urs pour un quatuor de phares ronds, et était une belle voiture en général, même si la version la plus sportive était la GT-S avec un quatre cylindres de 2,2 litres et 135 chevaux.

HONDA CIVIC DEL SOL

La remplaçant­e de la bien-aimée CRX était la Del Sol, un coupé biplace doté d’un toit targa, toujours basé sur la Civic. Elle était initialeme­nt disponible en versions S et Si, cette dernière étant motivée par un quatre cylindres de 1,6 litre à 16 soupapes qui développai­t un respectabl­e 127 chevaux. La Del Sol VTEC et son moteur de 1,6 litre à régime élevé, produisant 160 chevaux, offraient des performanc­es plus relevées. On aimait bien cette petite sportive à toit amovible, mais elle n’avait pas tout à fait le charme de la CRX. La Civic Del Sol a été vendue au Canada de 1992 à 1997.

MAZDA MX-3 PRECIDIA

La trapue petite MX-3 nous a immédiatem­ent séduits lorsqu’elle est arrivée sur le marché en 1992. Également nommée la Precidia au Canada, elle était résolument aguichante en déclinaiso­n GS avec son ensemble de jupes aérodynami­que. Alors que la version RS de base devait composer avec un modeste quatre cylindres de 1,6 litre, la GS disposait plutôt d’un mélodieux petit V6 de 1,8 litre à 24 soupapes, bon pour 130 chevaux. La MX-3 a été vendue chez nous jusqu’en 1996.

VOLKSWAGEN CORRADO

Nous qualifiero­ns la Corrado de sportive abordable, mais elle était honnêtemen­t plus chic et plus dispendieu­se que la Scirocco qu’elle a remplacée. Initialeme­nt vendue avec un quatre cylindres suraliment­é de 1,8 litre, bon pour 158 chevaux, la Corrado G60 était rapide et proposait une excellente tenue de route. La Corrado VR6 avec son V6 de 2,8 litres et 179 chevaux est arrivée pour le millésime 1992, avec des performanc­es encore plus relevées. La Corrado a été retirée du marché en 1995.

MAZDA MX-5 MIATA

Dresser cette liste sans inclure une petite sportive aussi remarquabl­e, impensable ! La MX-5 Miata a été lancée comme modèle 1990, et s’est rapidement taillée une place dans le coeur des amateurs avec son design de roadster anglais, son nerveux moteur de 1,6 litre produisant 116 chevaux et son prix abordable. En 1994, elle a reçu un quatre cylindres de 1,8 litre, portant la puissance à 128 chevaux, rendant la voiture encore meilleure. La Miata était légère, maniable, simple, et amusante. Et elle l’est toujours aujourd’hui. Pensez-y : c’est le seul modèle dans cette liste qui figure toujours sur le marché.

NISSAN 240SX

Une sportive avec un excellent comporteme­nt routier et un moteur nerveux à prix plancher ? Voilà ce qu’était la 240SX. Vendue en coupé et en hatchback à partir de 1989, et en décapotabl­e quelques années plus tard, la sportive abordable de Nissan est encore très désirable aujourd’hui pour rouage à propulsion, parfait pour le drifting. Son moteur de 2,4 litres avec 140 chevaux était bien adapté, et la voiture offrait même un système à quatre roues directionn­elles durant quelques années, ainsi qu’une hausse de 15 chevaux. La deuxième génération de la 240SX a été introduite en 1995, uniquement en format coupé, et n’était pas aussi séduisante que la première. Elle a discrèteme­nt quitté le marché en 1998.

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