Le Journal de Quebec

Pouliot en terrain connu

- KEVIN DUBÉ

ROUYN-NORANDA | Même si la décision de quitter le Titan d’acadie-bathurst peu de temps après avoir mené l’équipe à la conquête de la coupe Memorial n’a pas été facile, Mario Pouliot file le parfait bonheur dans ses nouvelles fonctions d’entraîneur-chef et de directeur général des Huskies de Rouyn-noranda.

Non seulement parce que l’équipe abitibienn­e connaît un début de saison du tonnerre, elle qui présentait une fiche de 6-1 avant le match d’hier face aux Remparts, mais également parce qu’il a pu renouer avec une organisati­on qu’il connaît bien. Pouliot avait été l’adjoint de Gilles Bouchard avec les Huskies pendant une saison et demie, entre 2012 et 2014, avant d’accepter le poste d’entraîneur-chef du Titan.

N’empêche, quitter une équipe avec qui tu viens de remporter le plus prestigieu­x trophée du hockey junior canadien ne se fait pas en claquant des doigts, mais, pour Pouliot, l’opportunit­é était belle. Gilles Bouchard venait de partir pour rejoindre le Crunch de Syracuse et la notoriété qu’il venait de gagner en menant son équipe jusqu’au bout lui permettait non seulement de retourner à Rouyn, mais aussi d’ajouter une corde à son arc, celle de directeur général, un poste qu’il n’avait encore jamais occupé au niveau junior.

« Quand on regarde le côté business du hockey, le fait de remporter la coupe du Président et la coupe Memorial m’a permis d’avoir cet emploi qui était une promotion pour moi. J’étais tout de même triste de quitter Bathurst, car j’y ai été très bien traité. »

CULTURE GAGNANTE

Pouliot s’est également joint à une organisati­on qui semble avoir trouvé le remède aux fameux cycles qu’impose le hockey junior. Contrairem­ent à d’autres équipes de tête, les Huskies n’ont pas vécu le dur lendemain de veille suivant la conquête d’un championna­t. Après avoir gagné la coupe du Président en 2016, ils ont terminé deuxièmes la saison suivante, septièmes l’an dernier et ils figurent encore parmi les puissances du circuit cette saison.

« Ce que j’aime, c’est que dans notre alignement, tout le monde ou presque provient du repêchage. Ils ont été repêchés par les Huskies, puis élevés et développés dans la culture Huskies », se réjouit Pouliot.

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