Le Journal de Quebec

Trop de punitions sur les unités spéciales

- RICHARD BOUTIN

Les unités spéciales du Rouge et Or ont péché à quelques reprises dans un match où chaque verge était importante.

« Ça fait deux parties où on juge qu’il y a trop de punitions, a souligné le coordonnat­eur des unités spéciales Mathieu Bertrand. On en parle à chaque réunion et à chaque match. Les gars travaillen­t fort et il n’y a pas de mauvaises intentions, mais on doit réduire le nombre de punitions.

« Une punition pour avoir retenu, ça peut arriver, mais une rudesse après le sifflet ça fait plus mal, poursuit Bertrand. Le jeu est fini après le sifflet. Ce n’est pas un fléau et c’est arrivé une seule fois, mais on doit écoper d’une pénalité de 15 verges pour ne pas avoir respecté l’immunité le moins souvent possible. »

Cet impair a placé les Carabins dans une position de terrain favorable dans la dernière minute de la première demie et a conduit à un placement de Louis-philippe Simoneau.

« Avec la qualité de notre offensive et de notre défensive, on ne peut pas bousiller la position de terrain et on l’a fait deux fois. »

LONG RETOUR

Une autre punition qui n’a rien à voir avec les unités spéciales a coûté très cher. Posté à la ligne d’une verge des Carabins au 4e quart après une passe de 64 verges à Mathieu Robitaille, le Rouge et Or a écopé d’une punition de dix verges pour avoir eu 13 joueurs dans le caucus.

Sur le jeu suivant, Hugo Richard a été victime d’une intercepti­on de Marc-antoine Dequoy dans la zone des buts et les sept points qui semblaient acquis quelques secondes plus tôt se sont envolés en fumée.

« Un joueur a célébré trop longtemps et il n’a pas quitté à temps », a précisé l’entraîneur-chef Glen Constantin. Au total, le Rouge et Or a écopé de 14 punitions pour des pertes de 95 verges.

UN PORTEUR SOLIDE

Si les couverture­s ont été étanches, le Rouge et Or a vu RythJean Giraud leur glisser entre les doigts en fin de match pour un retour de 60 verges sur un botté d’envoi qui a permis aux Carabins de créer l’égalité 12-12 quelques jeux plus tard.

« Il faut donner crédit au retourneur qui est solide sur ses jambes, a mentionné Bertrand. Trois joueurs l’ont plaqué, mais il a rebondi. Il ne tombe pas au premier contact et ce n’est pas la première fois qu’il fait rater un adversaire. Les athlètes et le désir sont les clés sur les unités spéciales. »

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