« On est ouverts à faire des affaires », affirme PKP
AGENCE QMI | Le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, a confié être toujours ouvert à l’idée d’obtenir une franchise de la Ligue nationale de hockey à Québec.
La création d’une franchise en vue de la saison 2020-2021 à Seattle amènera une parité dans la LNH entre les associations de l’est et de l’ouest, qui compteront chacune 16 équipes.
Cette avenue laisse peu d’options pour obtenir une équipe à Québec, a reconnu M. Péladeau, lors d’une entrevue publiée dans le Washington Post hier.
« Ça passe soit par une nouvelle franchise ou un déménagement. Pour chaque scénario, nous sommes ouverts à faire des affaires », a affirmé le dirigeant de Québecor.
BETTMAN PEU FAVORABLE
À ce jour, le commissaire de la LNH, Gary Bettman, ne s’est pas montré enthousiaste à l’idée de déménager une équipe de l’association Est vers une autre ville, malgré les difficultés de certaines formations comme celles de la Caroline, d’ottawa et de la Floride, qui peinent à attirer des spectateurs.
« Au bout du compte, si vous avez un endroit où il y a un plan d’affaires solide et un propriétaire passionné avec des moyens financiers, il y a plus de possibilités de participer aux revenus de la ligue, plutôt que de continuer à subventionner certaines pièces », a analysé M. Péladeau pour souligner l’intérêt de déménager une équipe présente dans un marché plus difficile vers un marché plus actif.
LE MARCHÉ
Le dirigeant de Québecor balaie aussi les arguments des détracteurs de l’implantation d’une équipe à Québec, qui soulignent qu’il s’agirait du plus petit marché de la LNH avec ses quelque 800 000 habitants. Pierre Karl Péladeau table plutôt sur un bassin de 2,5 millions de spectateurs potentiels.
« S’il y avait une équipe à Québec, l’environnement compétitif entre Montréal et Québec serait quelque chose qui, en lui-même, ferait vendre des billets », a-t-il avancé.
« Nous aimerions faire partie du show. Nous croyons que nous avons tout de qu’il faut pour avoir du succès lorsque notre tour viendra », a ajouté M. Péladeau.