Plus d’une centaine de réclamations pour le G7
Plusieurs pertes subies à Québec et dans Charlevoix
L’organisation du G7 a reçu plus d’une centaine de demandes d’indemnisation à la suite du Sommet qui s’est tenu dans Charlevoix.
Les commerçants et résidents qui s’estimaient victimes de pertes en raison de la tenue de l’événement, qui a mobilisé un important dispositif de sécurité, avaient la possibilité de présenter une demande d’indemnisation à l’organisation.
Ils ont été 20 à le faire dans Charlevoix et 102 à Québec, a confirmé au Journal Jessica Seguin, conseillère aux relations avec les médias du Bureau de gestion des sommets d’affaires mondiales Canada.
Le chiffre de 102 pour Québec inclut cinq « resoumissions », des demandes qui avaient été rejetées une première fois et pour lesquelles l’organisation a reçu une demande révisée.
À L’ÉTUDE
« La majorité des demandes sont toujours à l’étude. Nous communiquerons avec les commerçants et individus concer- nés une fois l’évaluation de leur dossier terminée », a fait savoir Mme Seguin.
Les commerçants avaient 90 jours pour formuler leur demande, et Affaires mondiales Canada avait promis avant le Sommet de traiter les réclamations « rapidement ».
Le programme d’indemnisation était destiné aux entreprises situées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du périmètre de sécurité, « qui ont subi une perte de profits nets ou une perte de recettes nettes en raison de mesures de sécurité extraordinaires ».
LES RÉSIDENTS AUSSI
Les résidents demeurant à l’intérieur du périmètre ou dans des zones extérieures touchées étaient aussi visés par le programme, s’ils ont eu à « débourser des coûts extraordinaires ».
Or, plusieurs commerçants de Charlevoix estiment que le programme est trop restrictif. Ils sont nombreux à avoir confié la semaine dernière au Journal avoir subi des pertes importantes lors de la tenue du Sommet, en juin, mais à ne pas avoir été indemnisés. Certains songent maintenant à intenter un recours collectif.