Appel à une action non partisane
Limiter le réchauffement à 1,5 °C est possible, mais pour y parvenir « des changements sans précédent » sont nécessaires, selon les experts du GIEC.
« Les années à venir seront les plus déterminantes de notre histoire », a insisté en début de semaine la climatologue sud-africaine Debra Roberts, qui copréside la conférence du groupe d’experts.
Dans la même veine, Patrick Bonin, de Greenpeace, dont l’organisation a le statut d’observatrice au GIEC, appelle le Canada à passer à l’action, afin d’éviter que les modélisations climatiques catastrophes deviennent réalité.
CIBLE RATÉE
« Le Canada n’est vraiment pas en voie de respecter l’accord de Paris, et, si un sérieux coup de barre n’est pas donné, il ratera complètement la cible de réduction d’émission de GES qu’il s’est donné pour 2030 », a-t-il déclaré.
Au Québec, les environnementalistes appellent avant tout à une révolution des modes de transports, qui sont responsables de 40 % des émissions polluantes de la province.
À Ottawa, la ministre fédérale de l’environnement, Catherine Mckenna, a indiqué que « les actions à poser vont au-delà de la partisanerie ».
« Nous sommes la première génération à ressentir les effets des changements climatiques et la dernière à pouvoir les arrêter », a-t-elle dit.
À Québec, le gouvernement caquiste, qui n’a pas fait de l’environnement une priorité en campagne électorale, a déclaré qu’il étudierait « attentivement » les conclusions du rapport du GIEC.