Québec séduit les congressistes
Le tourisme d’affaires, qui bat son plein à Québec, devrait générer des retombées économiques de plus de 50 M$ d’ici la fin de l’année.
En effet, plus de 51 000 congressistes participeront à l’un ou l’autre des 66 événements prévus au calendrier du Centre des congrès de Québec (CCQ) au cours de la période s’échelonnant d’octobre à la fin décembre.
« On s’en va vers une très bonne année. On est en augmentation d’environ 15 à 20 événements de plus pour l’instant », se réjouit Pierre-michel Bouchard, président-directeur général du CCQ.
Sur les 66 événements prévus, 24 congrès attireront des délégués et des visiteurs de tous horizons.
On estime que 53 000 nuitées dans les hôtels seront vendues grâce aux activités du CCQ d’ici la fin de l’année. Au total, ce sont plus de 50 M$ de retombées économiques qui profiteront à l’ensemble de la région, y compris aux différents paliers de gouvernement par la perception de taxes.
PERSPECTIVES FAVORABLES
L’année 2017-2018 s’est terminée avec 171 événements. Pour le premier semestre, soit du 1er avril au 30 septembre 2018, l’équipe des ventes a confirmé 116 événements, incluant 41 congrès nationaux et 10 congrès internationaux qui se tiendront au cours des prochains mois jusqu’en 2022.
COMPÉTITION
Selon M. Bouchard, la compétition est forte entre les villes pour se tailler une place dans l’industrie du tourisme d’affaires. « Nous, on se concentre sur le tourisme d’affaires qui provient hors Québec parce qu’on pense que c’est notre force », a-t-il déclaré.
On note deux périodes actives pour les congrès à l’échelle internationale : de mars à juin et d’août à décembre. Québec ne fait pas exception à cette règle.
Marie-hélène Gauvin, gérante à la Pizzeria d’youville, sur la rue Saint-jean, reconnaît les congressistes à leur portenom qu’ils ont toujours attaché au cou.
« Octobre et novembre sont des mois qui nous aident beaucoup, avec les congressistes et les croisiéristes, mais depuis l’ouverture du Centre des congrès de Lévis, on est obligés de se partager la pointe de tarte », note-t-elle.
LES EFFETS DU G7
Si l’automne s’annonce occupé pour les restaurateurs et les hôteliers de Québec, il ne fera pas oublier les impacts négatifs sur le chiffre d’affaires occasionnés par le G7, ajoute Mme Gauvin.
« Disons que ça refroidit les ardeurs un peu. C’est sûr que les journées que nous avons perdues, on ne pourra pas les reprendre », a-t-elle affirmé.