Une répétition avant 2020
MONTRÉAL | Si les patineurs multiplient les répétitions à l’entraînement, la règle s’applique aussi à une équipe de bénévoles. Le succès visé avec les championnats mondiaux de patinage artistique au Centre Bell en avril 2020 passera par le Grand Prix à Laval, du 25 au 28 octobre.
Près de 400 personnes bénévoles seront sollicitées durant les Internationaux de Patinage Canada, mais elles serviront surtout de base au total de 1000 qui travailleront durant les prestigieux mondiaux, du 16 au 22 mars 2020, que Montréal s’est vu attribuer par l’international Skating Union (ISU) en juin 2017.
« La compétition de Laval nous servira d’événement-test. Quand tu n’as jamais organisé d’événements majeurs, les bénévoles ne savent pas à quoi s’attendre de l’effet “wow” qui l’entoure. On est des gens fiers au Québec, alors quand tu espères accueillir la visite de belle façon, il y a une éducation à faire avec les bénévoles », explique Nathalie Martin, directrice du Comité haute performance de Patinage Québec.
DÉFI
C’est à sa branche québécoise que la fédération nationale Skate Canada a confié l’encadrement des bénévoles, autant pour la compétition à Laval dans deux semaines que pour les mondiaux de Montréal.
Patinage Québec voit au recrutement et à l’assignation des tâches de cette main-d’oeuvre essentielle, en sachant que cette étape du réseau des six Grands Prix de la saison ne se compare pas à l’envergure des championnats mondiaux.
À VERDUN AUSSI EN 2020
Seule la Place Bell de Laval servira pour les entraînements et les épreuves officielles de la fin de semaine, alors que l’auditorium de Verdun est déjà prévu comme patinoire d’appoint au Centre Bell en 2020.
« Ce ne sera pas le même amphithéâtre à Laval qu’à Montréal en 2020, mais ça va être le même aéroport », soulève Nathalie Martin.
« On va pouvoir mettre en pratique la meilleure façon de transporter les athlètes vers les hôtels et voir à toute la logistique. Il y a plusieurs détails pour bien recevoir la visite et c’est à force de faire des événements qu’on l’apprend. »